22 décembre 2008
Retour sur le CREPS
12 décembre 2008
Le CREPS de Bourges menacé de fermeture
Inauguré en 2004 le CREPS de Bourges (Centre régional d’éducation populaire et de sports) a été tout de suite reconnu comme un outil indispensable. Les stages se sont multipliés, à tous les niveaux y compris au plus haut puisqu’il a accueilli des équipes de France en préparation des jeux olympiques et une partie de l’équipe paralympique.
La Région Centre propriétaire du site, avait réuni un financement de l’ordre de 40 millions € en provenance des conseils général et régional, de l’état et de l’Europe.
Pour l'anecdote, en septembre dernier le secrétaire d’état Bernard Laporte lors de sa visite au CREPS de Bourges avait exprimé toute son admiration pour cette structure exceptionnelle.
Cette décision, brutale, totalement invraisemblable est extremement choquante à bien des égards:
- Sans fondement, l'équipement est utile et reconnu notamment pour le travail mené au niveau du handicap,
- irrespectueuse à l'égard de l'argent des contribuables engagé très récemment pour sa réalisation
Cette décision apparait comme un nouveau coup de force du gouvernement qui s'attaque à nos territoires et fragilise ses outils de développement. Il est évident que cette décision va entrainer de très fortes mobilisations.
Réunis en commission permanente régionale ce matin, il est à noter qu'une majorité, hors clivage politique, s'est dégagée pour condamner cette décision. Toutes les énergies seront utiles pour stopper un tel démantèlement.
Pour info: Appel des salariés:
LA DESTRUCTION DU SERVICE PUBLIC CONTINUE !
ETAPE SUIVANTE :
L'ETAT FERME LE CREPS DE LA REGION CENTRE
DES CONSEQUENCES IMMEDIATES :
DES PERSONNELS TITULAIRES ET CONTRACTUELS MIS A LA RUE
DES USAGERS MIS A LA RUE (fin des formations, fin des accueils de sportifs, fin des structures de haut niveau)
UN ETABLISSEMENT DEDIE AU HANDICAP QUI N'ACCUEILLERA PLUS AUCUN HANDICAPE !
FIN DES PRESTATIONS DEDIEES AUX ASSOCIATIONS, ENTREPRISES, ORGANISMES…
UN ETABLISSEMENT D'UN COUT DE 40 MILLIONS D'EUROS FINANCE PAR LA REGION, L'ETAT, L'EUROPE QUI RESTERA A LA CHARGE DU CONTRIBUABLE !
UN ETABLISSEMENT QUE L'ETAT LAISSE A L'ABANDON
UN GACHIS PROGRAMME
NOUS VOUS INVITONS A NOUS REJOINDRE
EN SIGNANT LA PETITION EN LIGNE
(sauvonslecrepsdebourges.over-blog.com)
POUR LA JOURNEE DE MOBILISATION DU MARDI 16 DECEMBRE 2008
(Départ 8H00 pour Paris-ministère covoiturage rdv-péage autoroute et manifestation sur site-creps)
A lire également, un article relatif à la venue de Bernard LAPORTE en septembre dernier...
10 décembre 2008
Plus Fm à l'heure vendômoise:plus que 3 jours!
09 décembre 2008
Ce que je retiens du congres de l'ARF: 2e partie
La 27e Région peut travailler sur tous les thèmes au coeur des politiques régionales d’aujourd’hui et de demain, par exemple : Quel lycée en 2020 ? Comment repenser l’innovation administrative ? Quels pôles de compétitivité dans 20 ans ? Ou encore, quel impact des nano-technologies sur les territoires demain ?
08 décembre 2008
Ce que je retiens du Congrès de l'ARF - 1ere partie
A l’heure où l’économie mondiale plonge dans une crise durable, la mobilisation de tous les acteurs publics est indispensable. Chacun, à sa place, selon son rôle et ses capacités, doit travailler à franchir les obstacles que nous rencontrons. Partout en Europe les gouvernements consultent et rencontrent les présidents des collectivités et débattent ensemble des solutions à la crise que nous connaissons. En France, il n’en est rien. Pire, c’est le moment que choisit le gouvernement pour affaiblir un peu plus les collectivités locales, et notamment les Régions. Les collectivités françaises méritent mieux que des rengaines de tribune sur la capacité des Régions et des Départements à s’entendre, ou des idées reçues sur la taille des Régions, pourtant comparables aux Länder allemands, aux Généralités espagnoles et même à la majorité des Etats américains. Des solutions existent pour réformer l’organisation de nos territoires. Nous y travaillons depuis de nombreuses années, avec beaucoup d’autres. Aujourd’hui les Régions, comme les autres collectivités, ont besoin d’un horizon serein, sur la base d’un dialogue total et sans arrières pensées électorales. Alors elles pourront diriger entièrement leur énergie sur leurs métiers : former les femmes et les hommes, organiser les développements, faciliter l’innovation, relier les territoires.Les Présidents de Région et les élus régionaux, réunis les 4 et 5 décembre à Caen pour le 4ème Congrès de l’ARF, réaffirment unanimement : leur détermination à défendre le fait et l’institution régionale, leur exigence d’être véritablement associés à tous les travaux et toutes les réflexions concernant une réforme des territoires, leur totale opposition à toute modification du mode de scrutin régional qui apporte stabilité et visibilité à la région, leur combat en faveur d’un acte III de la décentralisation et d’une véritable République décentralisée, leurs attentes en matière de réforme de la fiscalité locale.En aucun cas l’avenir des Régions et de l’ensemble des collectivités territoriales ne saurait être pris en otage par des considérations politiques et la volonté de revanche sur le scrutin de 2004. Pour autant, la France a besoin d’un vrai débat sur la clarification des compétences de l’Etat et des collectivités locales. Un vrai débat suppose cependant que l’on arrête de mentir aux Français. Les présidents de Région n’acceptent pas de lire, presque tous les jours, des mensonges et des approximations sur l’explosion des dépenses des collectivités. L’Etat oublie juste de rappeler que l’augmentation de leurs dépenses s’explique par l’état des services publics qui leur ont été transférés (Lycées, TER, formation sanitaire et sociale, etc…), et par les sollicitations toujours plus nombreuses de l’Etat envers les collectivités pour financer ses propres projets pour lesquels il n’a plus les moyens. Ainsi, les Français doivent savoir que l’Etat demande aux collectivités de financer des infrastructures qui relèvent pourtant des compétences de l’Etat (lignes LGV, universités, etc … ).
Dans un contexte de désinformation récurrent, à l’image des récentes déclarations du gouvernement contre les régions d’outre-mer sur la question du prix des carburants, les Présidents de Région réaffirment :En quelques années, les Régions ont fait la preuve tangible de leur efficacité pour conduire les politiques structurantes en matière d’aménagement du territoire, de transports ferroviaires, d’éducation, de formation, d’innovation, de développement économique et de développement durable dont la France a besoin. Aujourd’hui, les Régions revendiquent une clarification des compétences, y compris entre l’Etat et les collectivités locales, qui permette enfin qu’en France nous sachions qui fait quoi. C’est un principe de bonne gestion. C’est un principe démocratique. C’est un principe de responsabilité. Cette clarification doit s’articuler autour de la définition de blocs de compétences claires entre collectivités et avec l’Etat, et chacun doit devenir un véritable chef de file dans ses compétences et bénéficier d’un pouvoir réglementaire. Les collectivités qui disposent du bloc de compétence, doivent établir les schémas de programmation. Les autres collectivités devront s’y conformer et ou traiter par conventionnement volontaireCette réforme doit aussi être l’occasion de mettre fin aux doublons entre les collectivités et l’Etat, source d’immenses gaspillages financiers et de temps. Comment comprendre que l’Etat maintienne ses administrations déconcentrées dans des domaines qui ont été transférés aux collectivités ? Lorsqu’une compétence a déjà fait l’objet d’une loi de décentralisation ou que la future clarification des compétences transfère une politique au niveau territorial, l’Etat ne doit plus maintenir ses services déconcentrés.Les Présidents de Région rappellent également que la diversité des territoires est une richesse. L’Etat en a d’ailleurs fait un principe constitutionnel lors de la révision de 2004. Tout redécoupage territorial (fusion d’une région et de deux départements, fusion de deux régions…) ne peut dès lors qu’être décidé par les territoires eux-mêmes et non relever d'un choix parisien. Les Présidents de Région sont défavorables à l’idée d’une suppression des assemblées départementales. Ils sont également totalement opposés à la création d’une structure fusionnant les Régions et les Départements, notamment par le biais d’une fusion des mandats de leurs élus, ce qui serait à l’opposé de ce qui se fait dans la très grande majorité des Etats européens. Doit-on rappeler qu’au sein de l’Union Européenne, seuls six Etats, tous de petite taille, ont moins de trois échelons territoriaux (Chypre, le Danemark, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg et Malte) ? Cette suggestion manifeste une méconnaissance et une incompréhension complète des missions confiées à chacun. La France a besoin de Régions fortes, capables de porter les projets et les financements qui s’inscrivent dans le temps long, qui investissent dans l’avenir. Les Présidents de Région rappellent que le mode de scrutin en vigueur pour les élections régionales a permis la constitution de majorités stables, respectant par ailleurs la représentation des femmes et des minorités politiques. Toute modification du mode de scrutin régional constituerait une régression démocratique inadmissible. Enfin, les Présidents de Région rappellent l’urgence d’une réforme de la fiscalité locale dont l’objectif est d'en améliorer la lisibilité pour les contribuables, et de permettre une véritable autonomie financière des collectivités locales. Prolongeant la clarification des compétences, ces réformes permettront la fin des financements croisés. Une fiscalité locale rénovée doit s’organiser autour d’un panier "ménage-entreprise" pour chaque niveau de collectivité, lui permettant de disposer d'une part d’une réelle autonomie fiscale et financière et d'autre part des moyens correspondants aux compétences qui lui sont dévolues. Le taux de l'impôt doit être du ressort d’une seule collectivité. Cela responsabilisera les élus qui le cas échéant décideront d'exonérations. L’Etat doit cesser sa politique de dégrèvements et exonérations sur le dos des collectivités. Il lui appartient d'agir sur ses propres recettes fiscales et d’assumer son véritable rôle de péréquation entre collectivités à travers les dotations.Les Présidents de Région souhaitent que s'engage une réflexion sereine sur l’indispensable réforme territoriale. Ils sont prêts à y prendre toute leur part, sans esprit partisan, avec comme seuls soucis d’améliorer le fonctionnement de notre démocratie, d’accroitre la compétitivité de notre économie, de mieux répondre aux aspirations et aux besoins de nos concitoyens.
07 décembre 2008
Leo Lagrange a de nouvelles tribunes
Cet équipement porté par la CPV (Communauté du Pays de Vendome) a reçu des aides de la Région, du Conseil général et de la fédération française de football.
Source image: site de la communauté du Pays de Vendome
05 décembre 2008
La déviation de Lisle-Pezou (enfin) inaugurée...
02 décembre 2008
Congrès de l'ARF
Jeudi 4 décembre 2008
9h Accueil
10h-12h00 SEANCE PLENIERE, animée par Anita HAUSSER
Mot d’accueil de Philippe DURON, député du Calvados, maire de Caen
Mot d’accueil d’Alain EVEN, président de l’ACESRF
Discours d’ouverture de Laurent BEAUVAIS, président du Conseil régional de Basse-Normandie
« La formation au cœur des Régions » film de Demain.TV
Discours d’Alain ROUSSET, président de l’ARF
Table ronde « La Région : notre avenir »
Avec notamment :
Alain ROUSSET, président de l’ARF
Jean-Pierre BALLIGAND, député de l’Aisne, co-président de l’Institut de la décentralisation
Pierre MATHIEU, vice-président du Conseil régional de Champagne-Ardenne
Bruno REMOND, professeur à l’IEP de Paris
Adrien ZELLER, président du Conseil régional d’Alsace
(la liste des présidents de régions sera communiquée ultérieurement)
Débat avec la salle
12h30-13h00 Conférence de presse des Présidents de région
13h-14h30 Déjeuner
14h30 Présentation de « la Charte des langues régionales », par Alain ROUSSET, président de l’ARF et René RICARRERE, président de la commission Langues régionales de l’ARF, sur le stand de l’ARF
14h30 – 17h ATELIERS : « De l’orientation, de la formation et de l’emploi »
Atelier 1 Formation et société de la connaissance : un défi pour le développement animé par Gilbert AZOULAY de l’AEF
Participants :
Jacques AUXIETTE, président du Conseil régional des Pays de la Loire
Pascale GERARD, conseillère régionale Provence Alpes-Côte d’Azur
Luc PABOEUF, président du CESR d’Aquitaine
Christian PAUL, député, 1er vice-président du Conseil régional de Bourgogne
Alain GIRARD , conseiller régional d’Ile de France
Françoise BOUYGARD, DGEFP adjointe
Danielle KAISERGRUBER, experte européenne
Gérard LENOIR, vice-président du CESR d’Auvergne, CFDT
Alain PERRONNEAU, membre du CESR de Bourgogne, GGPME
Atelier 2 Orientation et formation tout au long de la vie: vers un service public de l’orientation animé par Patricia GAUTIER-MOULIN de Centre Inffo
Participants :
François BERTHELON, président du CESR de Bourgogne
Jean-Michel BOCHATON, conseiller régional Rhône-Alpes
François BONNEAU, président du Conseil régional du Centre
Yannick SOUBIEN, vice-président du Conseil régional de Basse-Normandie
Jean-Claude HUC, DGA région Guadeloupe
Vincent MERLE, professeur au CNAM
Sébastien MILLEPIED, membre du CESR d’Aquitaine, CFDT
Bernard SAINT-GIRONS, délégué interministériel à l’orientation
Danielle SCHWARTZ, directrice de l’emploi et des compétences EDF
Atelier 3 Démocratie sociale et démocratie territoriale : une exigence pour un emploi durable animé par François DESCAMPS, chargé d’études CSFPT
Participants :
Béatrice ARRUGA, vice-présidente du Conseil régional du Centre
Jean-Louis CHAUZY, président du CESR de Midi-Pyrénées
Monique IBORRA, députée, 1ère vice-présidente du Conseil régional de Midi-Pyrénées
René BAGORSKI, conseiller confédéral CGT
Guy GROUX, directeur de recherche à la Fondation nationale des sciences politiques
Daniel JAMME, membre du CESE CFDT
Gilles SERGENT, président du Medef Calvados
Youssef TAYEB, assistant confédéral Force Ouvrière
17h–17h30 Visite des stands et animations proposées par les exposants
18h Réception à l’Hôtel de Ville de Caen
20h Dîner à l’Abbaye-aux-Dames offert par le Conseil régional de Basse-Normandie
Vendredi 5 décembre 2008
9h-11h30 SEANCE PLENIERE animée par Brigitte JEANPERRIN
« Regards croisés sur la formation professionnelle », présentation d’un sondage réalisé auprès des chefs d’entreprise et des actifs par Brice TEINTURIER, directeur général adjoint TNS/SOFRES
« Croissance et territoires », présentation du Livre blanc des Régions
Table ronde : « La formation au service des personnes, de l’économie et des territoires »
Laurent BEAUVAIS, président du Conseil régional de Basse-Normandie
Jean-Paul DENANOT, président du Conseil régional du Limousin
Alain EVEN, président de l’ACESRF
Alain ROUSSET, président du Conseil régional d’Aquitaine
Philippe BRAIDY, directeur du développement territorial de la Caisse des Dépôts et Consignations
Francis DA COSTA, président de la Commission éducation-formation MEDEF
Françoise GRI, PDG de Manpower
Laurence LAIGO, secrétaire nationale CFDT
Michel QUERE, directeur du CEREQ
Emmanuel VERDIER, directeur associé du Cabinet Mensia
11h30 Discours de clôture
Jacques PELISSARD, président de l’AMF
Claudy LEBRETON, président de l’ADF
Alain ROUSSET, président de l’ARF
Alain MARLEIX, secrétaire d’Etat à l’Intérieur et aux Collectivités territoriales
13h Déjeuner – buffet offert par la Mutuelle Nationale Territoriale et la Mutuelle Générale de l’Education Nationale
(Fin des travaux)