Le gouvernement est dans la perpétuelle autosatisfaction sur le thème clé sur lequel il a fondé son élection en 2002: la lutte contre l'insécurité. Depuis, chaque année, à l'heure des bilans, c'est l'énumération des chiffres.
A 3 mois de l'élection présidentielle, cette communication prend un sens tout particulier, car il s'agit bel et bien de savoir s'il y a réussite ou non dans les promesses faites aux français.
Hier, Nicolas Sarkozy s'autosatisfaisait des moins 1,3 % des crimes et délits en 2006.
Oui mais.
Les violences contre les personnes ont augmentées de plus de 5% durant cette même période. Ce sont ces violences qui sont les plus insupportables pour nos concitoyens qui se sentent légitimement exposés aux actes malveillants gratuits. Quant aux dégradations volontaires de biens privés, les véhicules notamment, l'année 2006 a battu tous les recors: 46000 véhicules ont été carbonisés, plongeant leurs propriétaires dans les galères que l'on peut aisément imaginer.
La seule réussite, et il faut la souligner, revient à la lutte contre l'insécurité routière. Il y a là une baisse réelle du nombre de victimes sur les routes, des vies gâchées en moins.
De la prévention à la répression, le débat sur la lutte contre l'insécurité est partie prenante du projet présidentiel que portera Ségolène Royal. A l'heure des débats participatifs qui ont lieu partout en France, il est essentiel de venir en débattre pour partager les expériences, proposer et enrichir notre projet.
Rendez-vous mercredi 17 janvier prochain à 20h30 à Montoire au Foyer Marescot pour ce débat que j'animerai.
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