Le seul mot d'ordre aujourd'hui est la notion de « contre-pouvoir », mais contre-pouvoir de quoi et pourquoi faire? S'opposer sans proposer, critiquer sans argumenter présente une position purement clanique, idéologique et sûrement dépassée. En tous cas, non "entraînante".
Notre électorat, celui à qui nous avons redonné la parole dans cette belle campagne participative de l'élection présidentielle, a montré son envie d'échanger, de réfléchir et d'agir autrement en politique. Face à la droite et son programme, nous devons continuer à promouvoir le nôtre, celui du Pacte présidentiel, qui devient de fait, le « Pacte législatif ». Le Pacte Présidentiel n'est pas terminé, condamné aux oubliettes, contrairement à ce qu'on entend ou à ce qui est promu aujourd'hui dans les messages nationaux. Des pans entiers du Pacte présidentiel sont aujourd'hui oubliés, occultés, alors même qu'ils continuent à prendre tout leur sens, y compris depuis l'installation de Nicolas Sarkozy.
C'est sur ce terrain que nous devons porter la campagne des législatives. Il nous reste quelques jours pour redonner de l'espoir et susciter la mobilisation des 17 millions d'électeurs qui se sont portés sur Ségolène Royal. Si nous le faisons pas, au-delà de la droite qui sortira victorieuse du scrutin, c'est surtout l'abstention qui aura fait le jeu électoral.
Alors, à J-9, il est temps de se re-mo-ti-ver!
PS: lire également l'article d'un camarade vendômois, Frédéric Tricot en cliquant ici.
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