Lundi dernier avait lieu le Conseil Académique de l'Education Nationale présidé par le Préfet de Région. A l'ordre du jour, préparation de la rentrée scolaire à tous les degrés et présentation de la carte des formations professionnelles sur laquelle je suis intervenue assez longuement.
Pour rappel, à l'occasion de la dernière séance plénière en décembre, le Conseil Régional a émis ses orientations en matière d'offres de formation dans les sections professionnelles des lycées en tenant compte de plusieurs objectifs: la nécessite d'élever le niveau de qualification, la promotion de filières complètes sur des sites de formation allant du CAP au BTS avec des publics mixtes, le soutien aux établissements situés en milieu rural notamment, le besoin de métiers porteurs pour l'avenir (aides à la personne, développement durable, filière aéronautique...)
Avant cette séance plénière, le 13 novembre 2009, une rencontre avec le recteur avait permis d'échanger sur les perspectives d’évolution de la carte des formations pour les prochaines rentrées. Lors de cet entretien, les propositions du rectorat portaient alors sur l’ouverture de cinq formations de niveau V, trois formations de niveau IV, trois formations de niveau III et deux enseignements de détermination en LEGT. La Région a soutenu ces projets, qui pour la plupart correspondent aux demandes que j'avais formulées déjà l'an dernier. Ils n’avaient pas été retenus alors par le Rectorat. Ces formations répondent aux préoccupations régionales dans la mesure où :
- elles répondent à la problématique des établissements à petits effectifs et/ou en territoire rural ; c’est le cas pour le LP Sully à Nogent le Rotrou, le LP F. Paulsen à Châteaudun, le LP E. Delataille à Loches ou bien encore le LP G. Sand à La Châtre.
- elles complètent les filières présentes dans ces établissements au niveau IV.
- elles offrent des formations qualifiantes à des publics fragiles, comme les jeunes sortants de 3ème SEGPA.
En complément de ces projets, la Région a demandé la possibilité d’une ouverture pour trois CAP supplémentaires.
- le CAP Agent d'entreposage et de messagerie au LP D’Alembert, à Issoudun,
- le CAP Préparation et réalisation d'ouvrages électriques au LP Beauregard, à Château-Renault,
- le CAP Réalisation en chaudronnerie industrielle au LP Jean Lurçat, à Fleury les Aubrais.
Qu'en est il aujourd'hui? En définitive, il n'est envisagé qu’une seule ouverture à la rentrée 2010, à savoir une demi division de bac pro commerce au LP Châteauneuf à Argenton sur Creuse, qui sera fusionnée avec la demi division de bac pro vente existante dans l’établissement.
Par ailleurs, le Rectorat propose des réductions de capacités pour dix formations (- 86 places) et la fermeture de six formations (-77 places). Une fois encore, l’offre de formation professionnelle continue de diminuer, avec au total une baisse de 163 places. On est loin du compte et du constat pourtant partagé le 13 novembre lors d'une réunion de travail!
Pour ma part, je regrette sincèrement que les priorités définies par l’Assemblée régionale lors de la séance plénière du 17 décembre 2009 n’aient été prises en considération dans l’élaboration de la carte des formations 2010 et que la proposition qui a été présentée en CAEN soit insuffisante:
- aucune création de CAP afin de lutter contre la réduction des sorties sans qualification et favoriser le maintien d’une offre de formation sur les territoires fragilisés,
- aucune création de formation dans les secteurs porteurs de la région (développement durable, aéronautique...), qui nécessitent pourtant des compétences spécifiques inexistantes sur notre territoire régional,
- aucune création de formation de niveau III dans la filière sanitaire et sociale, alors que la demande des professionnels dans ce domaine est forte,
- des projets de fermeture dans un contexte de crise économique et de rénovation de la voie professionnelle, qui ne laissent aucun sursis aux formations ayant connu à cette rentrée des difficultés de recrutement exceptionnelles.
Dans ces conditions, je retiens de ce CAEN et des propositions de cartes qui sont faites que les mesures qui sont proposées ne permettront pas de répondre aux grands enjeux de notre territoire dans un contexte tendu économiquement et socialement , contexte qui aurait du relever des défis indispensables: hausse du niveau de qualification, promotion de filières spécifiques et non délocalisables, lutte contre les décrochages scolaires.
Cette situation apparaît d’autant plus inacceptable que les moyens d’enseignement attribués cette année à l’académie sont en hausse, ce qui est à souligner, et offrent la possibilité de création de nouvelles formations pour la rentrée 2010.
A l'évidence aujourd'hui, la copie est à revoir car avec cette proposition de cartes des formations pour la rentrée 2010, le compte n'y est pas.
Pour rappel, à l'occasion de la dernière séance plénière en décembre, le Conseil Régional a émis ses orientations en matière d'offres de formation dans les sections professionnelles des lycées en tenant compte de plusieurs objectifs: la nécessite d'élever le niveau de qualification, la promotion de filières complètes sur des sites de formation allant du CAP au BTS avec des publics mixtes, le soutien aux établissements situés en milieu rural notamment, le besoin de métiers porteurs pour l'avenir (aides à la personne, développement durable, filière aéronautique...)
Avant cette séance plénière, le 13 novembre 2009, une rencontre avec le recteur avait permis d'échanger sur les perspectives d’évolution de la carte des formations pour les prochaines rentrées. Lors de cet entretien, les propositions du rectorat portaient alors sur l’ouverture de cinq formations de niveau V, trois formations de niveau IV, trois formations de niveau III et deux enseignements de détermination en LEGT. La Région a soutenu ces projets, qui pour la plupart correspondent aux demandes que j'avais formulées déjà l'an dernier. Ils n’avaient pas été retenus alors par le Rectorat. Ces formations répondent aux préoccupations régionales dans la mesure où :
- elles répondent à la problématique des établissements à petits effectifs et/ou en territoire rural ; c’est le cas pour le LP Sully à Nogent le Rotrou, le LP F. Paulsen à Châteaudun, le LP E. Delataille à Loches ou bien encore le LP G. Sand à La Châtre.
- elles complètent les filières présentes dans ces établissements au niveau IV.
- elles offrent des formations qualifiantes à des publics fragiles, comme les jeunes sortants de 3ème SEGPA.
En complément de ces projets, la Région a demandé la possibilité d’une ouverture pour trois CAP supplémentaires.
- le CAP Agent d'entreposage et de messagerie au LP D’Alembert, à Issoudun,
- le CAP Préparation et réalisation d'ouvrages électriques au LP Beauregard, à Château-Renault,
- le CAP Réalisation en chaudronnerie industrielle au LP Jean Lurçat, à Fleury les Aubrais.
Qu'en est il aujourd'hui? En définitive, il n'est envisagé qu’une seule ouverture à la rentrée 2010, à savoir une demi division de bac pro commerce au LP Châteauneuf à Argenton sur Creuse, qui sera fusionnée avec la demi division de bac pro vente existante dans l’établissement.
Par ailleurs, le Rectorat propose des réductions de capacités pour dix formations (- 86 places) et la fermeture de six formations (-77 places). Une fois encore, l’offre de formation professionnelle continue de diminuer, avec au total une baisse de 163 places. On est loin du compte et du constat pourtant partagé le 13 novembre lors d'une réunion de travail!
Pour ma part, je regrette sincèrement que les priorités définies par l’Assemblée régionale lors de la séance plénière du 17 décembre 2009 n’aient été prises en considération dans l’élaboration de la carte des formations 2010 et que la proposition qui a été présentée en CAEN soit insuffisante:
- aucune création de CAP afin de lutter contre la réduction des sorties sans qualification et favoriser le maintien d’une offre de formation sur les territoires fragilisés,
- aucune création de formation dans les secteurs porteurs de la région (développement durable, aéronautique...), qui nécessitent pourtant des compétences spécifiques inexistantes sur notre territoire régional,
- aucune création de formation de niveau III dans la filière sanitaire et sociale, alors que la demande des professionnels dans ce domaine est forte,
- des projets de fermeture dans un contexte de crise économique et de rénovation de la voie professionnelle, qui ne laissent aucun sursis aux formations ayant connu à cette rentrée des difficultés de recrutement exceptionnelles.
Dans ces conditions, je retiens de ce CAEN et des propositions de cartes qui sont faites que les mesures qui sont proposées ne permettront pas de répondre aux grands enjeux de notre territoire dans un contexte tendu économiquement et socialement , contexte qui aurait du relever des défis indispensables: hausse du niveau de qualification, promotion de filières spécifiques et non délocalisables, lutte contre les décrochages scolaires.
Cette situation apparaît d’autant plus inacceptable que les moyens d’enseignement attribués cette année à l’académie sont en hausse, ce qui est à souligner, et offrent la possibilité de création de nouvelles formations pour la rentrée 2010.
A l'évidence aujourd'hui, la copie est à revoir car avec cette proposition de cartes des formations pour la rentrée 2010, le compte n'y est pas.
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