LIBE ORLEANS 5/12
Dans le Loir-et-Cher, l'élue évincée joue la trouble-fête (lire)
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La République du Centre 4/12
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1 commentaire:
Il est étonnant que les chiffres du Loir et Cher(communiqués notamment dans l'article du 5/12) de la NR n'inquiètent pas le président Bonneau.
Inscrits : 497, votants 220, pour : 169.
Ce qui donne : abstentions 56 %, pour : 34 %.
Reste donc un tiers des militants pour partir en campagne. Voilà qui rappelle les européennes, lesquelles ont donné les résultats que l'on sait :
-vainqueur réel : abstentionnisme ;
-vainqueur "officiel" (sarkozy a parlé de grande victoire) : ump, avec 29 %, soit si l'on tient compte des abstentionnistes, un "grand vainqueur" applaudi par 12 % de l'électorat.
Avec 33 % de ses militants derrière lui, le président Bonneau ne peut prétendre qu'à une "victoire à la sarkozy", ce qui sera un bel exemple de "nouvelle démocratie".
Des manoeuvres comme celle apparue ici sont de plus en plus courantes dans tout le pays. On pourrait presque projeter ce tiers de militants restant à l'échelle nationale, et craindre de n'y retrouver qu'un PS coupé en trois.
Pourquoi en trois ?
Les manoeuvres du congrès de Reims l'avaient coupé en deux parts égales : motion E "contre" le reste.
Surviennent les Européennes, avec (entre autres !)un parachutage de Peillon en Sud-Est, ce qui envoie un SE en SO, où l'on éjecte Gilles Savary. A noter : G. Savary, un député actif à Bruxelles, pour VP, un député régulièrement absent de Bruxelles !
Conséquence ? Voilà qu'avec l'affaire de Dijon, Peillon coupe maintenant la vieille motion E (jugée trop dangereuse ?), rebaptisée (provisoirement EAG), en deux aussi.
Trois tendances au moins. Les chiffres du Loir et Cher semblent les donner ici à égalité, soit 30 à 33 % pour chaque tendance, les manquants éventuels étant peut-être déjà partis voir si l'herbe de EE était plus verte, ou les roses de Mélenchon plus rouges.
Il y en a peut-être qui seront assez dégoûtés pour aller manger des oranges bleues avec Bayrou...
Si c'est comme ça qu'on prépare des Régionales, puis des Présidentielles, c'est mal barré.
On se déchire, et on oublie de réagir au fait que le sarkozysme continue de déchirer nos valeurs.
je pense au billet précédent de Béatrice, auquel on n'a pas encore réagi, billet consacré à l'érosion décidée des cours d'histoire et géo.
Histoire : nos racines, le passé qui a construit ce présent et qui explique que le "Français" a croisé depuis des millénaires des gens de l'Est, du Sud, du Nord, de l'Ouest. (Aujourd'hui, avec le rigolo Bayrou, il y a même des gens du Centre !). Ces sites qui ont été dressés il y a des siècles ou des millénaires (mégalithes,...)
Géo : la situation du pays dans l'Europe et le Monde, la carte du monde, le relief et l'hydrographie, la géologie et les richesses naturelles,...
Naïvement, à une époque où il est fort question d'identité nationale, je pensais qu'histoire et géo étaient des composantes naturelles de cette identité nationale.
Je m'étais encore gourré : sarkozy réforme plus vite que son ombre.
L'identité nationale, c'est une affaire de gènes. Et où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir.
Bonne galère.
Heureux quand même d'avoir croisé quelques personnes de qualité dans cette éternelle campagne entamée en 2006 et qui avait un moment soulevé de grands espoirs.
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