26 décembre 2006

Hélistation de l'hopital de Vendôme: cessons la polémique

A chaque nouvelle édition de la NR, un épisode de plus sur la mise aux normes de l'hélistation de notre hopital. Un épisode chargé de petites phrases comme encore dans l'édition de samedi, mais auquel j'ai souhaité réagir, comme membre du conseil d'administration de cet hopital, où je représente le Conseil Régional. La NR publie ce jour un extrait du communiqué que j'ai souhaité lui adresser.

Le voici dans sa version complète :

"Je tiens à réagir suite aux nombreux articles publiés dans vos colonnes au sujet de l'hélistation et de sa mise aux normes. Membre du Conseil d'Administration de l'Hopital comme représentante de la collectivité régionale, je tiens à réaffirmer tout mon attachement au maintien de cet équipement public de santé de proximité pour lequel nous devons en permanence nous mobiliser afin qu'il maintienne sa qualité de soins.
Dans cette « affaire », il n'y a rien à opposer entre sauvegarde du patrimoine et mise aux normes incontournable qui s'offre à nous. Sans cette mise aux normes, aussi imposée et aussi couteuse soit-elle sur les deniers publics, c'est tout l'avenir de notre hopital qui est en jeu. Cet établissement a connu ces dernières années de nombreux changements, entrainant des fermetures de services de soins et malheureusement des transferts vers le privé.
Mais depuis, par la mobilisation de son Président Daniel Chanet et des équipes médicales autour du Directeur Jacques Brunier, l'hopital connait de profondes mutations et ce sont désormais des locaux profondément rénovés qui permettent une qualité de services pour les vendômois, attachés à leur hopital comme je le suis personnellement.
Cette nouvelle hélistation garantira le maintien des services, notamment des Urgences. Gageons que sa construction tienne compte au mieux de son environnement direct, la Commission Régionale du Patrimoine et des Sites partie prenante dans le suivi de ce dossier y veillera, c'est d'ailleurs tout simplement sa mission."

24 décembre 2006

Meilleurs voeux

Chers lecteurs,
Tous mes meilleurs voeux pour la nouvelle année. Que ces fêtes vous soient bonnes, entourées de ceux qui vous sont chers, ce sont des instants de bonheur toujours précieux.

23 décembre 2006

La lettre d'info N°3 vient de sortir


La lettre N°3 vient de sortir. A l'aube de 2007, cette lettre se présente comme un bilan des actions menées durant l'année écoulée à travers des projets qui me tiennent à coeur:

- l'aménagement de notre territoire, en particulier dans les zones rurales et le maintien des services de proximité
- un engagement fort dans la construction de logements sociaux
- l'égalité des chances dans l'accès au savoir et à la culture
- et l'action de la région sur Vendôme



22 décembre 2006

Séance plénière du Conseil régional: compte-rendu

Une séance marathon vient d'avoir lieu. Débutée à jeudi matin à 9h, elle s'est interrompue tardivement dans la nuit vers 2 heures.

  • A l'ordre du jour, un élément important dans la négociation avec l'Etat sur le contrat de projets 2007-2013.

En présence exceptionnelle du préfet de Région dans l'hémicycle, nous avons découvert l'état d'avancement des négociations, ou plutôt du bras de fer, qui régnait entre la Région et l'Etat depuis sa proposition jugée hautement insuffisante. En l'espace de quelques semaines dificiles et tendues, l'Etat est revenu sur sa première proposition, celle qui plaçait la Région en peloton de queue des régions de France à l'euro par habitant. La nouvelle proposition désormais plus "acceptable" permet d'entrevoir enfin un accord entre notre collectivité et l'Etat.

L'enveloppe financière désormais allouée s'élève à 390,97 millions d'euro. Un certain nombre de grands projets y figureront comme celui de la restauration de la Trinité à Vendôme, un projet qui m'est cher et auquel les vendômois sont évidemment attachés.

Un énorme bémol toutefois concerne l'enveloppe financière allouée qui reste en net recul par rapport à l'ancien contrat. Pour rappel, l'ancien contrat de plan Etat-Région s'élevait à 432,70 millions, celui-ci tombe à 390,97 millions. Les "victimes" de cet écrémage gouvernemental sont la formation professionnelle et l'insertion (moins 10 millions d'euros), les personnes âgées (moins 9 millions d'euros), la jeunesse et les sports, l'industrie-le commerce-l'artisanat... bref des domaines jugés sûrement non prioritaires par le gouvernement... A méditer.

Autre sujet fort de cette séance plénière, la confirmation du chateau de Chaumont sur Loire à la Région.
Ce transfert se fera officiellement à partir du 1er février. A compter de cette date la Région assumera l'ensemble des droits et obligations attachés à ce domaine. Un ensemble de travaux de restauration sera effectué pour un montant de 3 205 000 euros, avec prise en charge de la moitié par l'Etat. La Région mettra également en oeuvre un projet artistique et culturel ambitieux dans ce lieu dédié à l'art des parcs et jardins.

Enfin, dernier sujet "lourd" de cette séance concerne l'approbation du budget 2007. Celui-çi s'élevera à 889 467 millions d'euros et sera consacré à la poursuite de la mise en oeuvre des neuf mesures phares inscrites dans notre programme électoral de 2004: Cap'Asso, Ordi Centre et Trans'Europe Centre, les contreparties sociales et environnementales demandées aux entreprises, la gratuité des transports pour les demandeurs d'emploi, l'efficacité énergétique, le développement de la coopération décentralisée, l'aide au maintien des services publics et la formation de 10000 personnels soignants. 27 millions d'euros seront consacrés à ces actions.
En 2006, le conseil régional a adopté son shéma régional de développement économique (SRDS). L'année 2007 va voir se renforcer l'effort de la Région en matière de recherche et de technologie, mais aussi un effort particulier consacré au secteur agricole. En matière touristique, le projet de Loire à vélo sera prolongé. Pour les actions consacrées à l'enseignement supérieur, la recherche, l'économie et le tourisme, le budget consacrera 86 millions d'euros.
La formation (lycée, apprentissage, formation professionnelle continue) continuera à représenter la majeure partie de notre budget, soit 47 % des crédits d'intervention et 370 millions d'euros.
La politique des transports représentera 174 millions d'euros consacrés aux TER, aux infrastructures ferroviaires, aux routes (dans le cadre du contrat de Plan Etat-Région ou des conventions avec les département en cours).

21 décembre 2006

De retour du 1er débat vendômois

Le résultat d'un sondage qui parait aujourd'hui confirme que la pauvreté et le chômage seront les thèmes clés de la campagne. La pauvreté et la précarité (17%) devant le chômage (15%) et le pouvoir d'achat (13%) sont les thèmes qui pèseront le plus dans le choix des Français pour la présidentielle, selon ce sondage BVA-Orange.

Hier soir, premier débat participatif consacré à la vie chère. Une trentaine de personnes, principalement des militants, avaient fait le déplacement pour ce débat.

Ce que je retiens de ce débat est l'urgence appelée par tous de saisir la question du pouvoir d'achat qui aujourd'hui prive bon nombre de nos concitoyens d'une vie tout simplement décente. Face à la hausse des loyers, face au surendettement dans une société où tout est consommation, face aux contrats précaires, face à la hausse constante des prix de l'énergie comme des denrées alimentaires, il y a urgence à redonner tout le sens au pouvoir politique face à l'économique.
En présence de notre animatrice départementale du Mouvement des jeunes socialistes, nous avons parlé de la situation des jeunes comme de celle des retraités qui souffrent aujourd'hui de cette vie précaire. Parmi nous, une jeune enseignante avouait héberger sa grand-mère et sa mère peut leur offrir tout simplement une vie décente.
La politique du logement a été longuement abordée. Dans un contexte où l'offre ne répond pas à la demande, il n'y a aucune protection face à la hausse des loyers comme face aux exigences demandées aux postulants aux logements locatifs (privés ou hlm) à qui on demande 2-3 mois de caution ainsi que d'autres cautions familiales. Inventer de nouveaux dispositifs, réengager un vaste plan de construction de logements sociaux, mais aussi et surtout faire appliquer enfin la loi SRU qui fixe le seuil de 20% de logements sociaux dans les villes. Faire appliquer la loi serait un bon début...

20 décembre 2006

1er débat participatif ce soir à Vendôme

Ségolène Royal a rappelé lors du premier débat télévisé pour l’investiture du Parti socialiste (17 octobre 2006) que « Les Français n’ont pas seulement le sentiment mais la démonstration que leur pouvoir d’achat baisse. ».
Cette conviction qu’ont les Français de voir leur niveau de vie baisser est confirmée par les chiffres de l’Insee. Selon ce dernier, le niveau de vie des Français a diminué en 2002 et 2004, date des dernières informations disponibles, alors qu’il avait augmenté régulièrement entre 1997 et 2002.

Logement : Ces dernières années, le principal facteur de la cherté de la vie a trait au coût des logements. Cette dérive est constatée tant pour l’achat que pour la location (l’indice de référence des loyers a connu au deuxième trimestre 2006 sa deuxième plus forte hausse depuis 2001). Les dépenses consacrées au logement représentent une part croissante du revenu des ménages (pour atteindre aujourd’hui leur plus haut niveau depuis 20 ans)

Alimentation : L’alimentation pèse dans le budget des ménages, surtout pour les plus modestes. En outre, l’euro a créé lors de son introduction une perte des repères sur les prix des produits du quotidien.

Énergie : Les prix de l’énergie ont fortement augmenté ces dernières années : le baril du pétrole a plus que triplé depuis 2002 et les prix du gaz sont quant à eux indexés sur les prix du pétrole. Entre 1997 et 2002, devant cette même situation, le gouvernement avait créé la TIPP flottante, faisant absorber par l’Etat une partie de l’augmentation des prix de l’énergie.

Transports : Les transports constituent également une discrimination importante entre Français, pesant largement sur le pouvoir d’achat des plus modestes (en moyenne, 15% des dépenses des ménages sont consacrées aux transports).

Endettement : Si l’endettement permet dans un premier temps de développer le pouvoir d’achat des ménages, il se retourne ensuite contre les Français plus modestes, touchés par le surendettement. Ce dernier s’étend désormais à l’ensemble de la population, à la fois en termes d’âge et de revenus (augmentation considérable des dossiers de surendettement depuis 2002).

Revenus modestes : L’apparition des travailleurs pauvres est un phénomène caractéristique de ces dernières années. La droite, qui ne s’est pas mobilisée contre cette dérive, a laissé s’affaiblir la valeur travail. Les socialistes ont au contraire annoncé leur intention d’augmenter le SMIC à 1500 euros et de convoquer une conférence nationale annuelle tripartite qui aura pour vocation de débattre des orientations et des propositions en termes de politiques salariales.

Revenus précaires : De trop nombreux Français souffrent non seulement de faibles revenus, mais également de revenus précaires. C’est le cas des Français percevant les minima sociaux ou ne bénéficiant que de contrats précaires (CDD, temps partiel, intérim, stages). Ces situations touchent en priorité les jeunes, les femmes seules et les catégories les plus défavorisées, qui ne peuvent partir en vacances, voire doivent renoncer à certains soins.

Retraites : L’avenir de notre système de retraites par répartition, fondé sur la solidarité entre générations, est en jeu : la réforme Fillon a fragilisé les retraités, sans pour autant assurer la pérennité de notre système de retraites.

Le débat doit permettre d’identifier les principaux enjeux liés à la question de la vie chère et du pouvoir d’achat. C’est sur ces enjeux que les Français attendent une action résolue des pouvoirs politiques.


RDV ce soir salle de quartier du temple à 20H30. Le compte-rendu sera visible sur le blog du comité local Désirs d'Avenir.
Et poursuivez ce débat sur le site Désirs d'avenir.

17 décembre 2006

Désirs de ville


Désirs de ville relate Vendôme durant ces 30 dernières années. Avant de se projeter dans l'avenir, il est utile de se tourner vers le passé afin de comprendre comment notre ville a évolué, quels ont été ses grands tournants et ses grands évènements. De l'arrivée du TGV à la construction du Minotaure, cette exposition présente Vendôme à travers ses quartiers, à travers ses habitants.

Que l'on soit vendômois de souche ou de coeur, chacun peut retrouver sa part de soi dans ce défilé d'images qui jalonnent l'exposition.

A voir absolument, jusqu'au 11 février, au Minotaure. Entrée libre.

15 décembre 2006

Election présidentielle: lancement des débats participatifs

Dans le cadre de la campagne électorale, des débats participatifs vont avoir lieu dans le vendômois très prochainement.


Notez d'ores et déjà sur vos agendas:
- le 20 décembre à 20h30 salle du temple à Vendôme, sur le thème "Vie chère"
- le 10 janvier à Mondoubleau, "environnement" , 20h30 salle Consigny.
- le 17 janvier à Montoire, "violence"
- le 24 janvier à Mer, "éducation"

Soyez nombreux!

13 décembre 2006

Prochaine séance plénière du conseil régional les 21 et 22 décembre

Nous nous réunirons en séance plénière les 21 et 22 décembre prochains au sein de l'hémicycle régional situé à Orléans.




A l’ordre du jour (ordre de passage des rapports donné à titre indicatif) :

• Plan Régional de Développement des Formations (PRDF) / Etat des lieux 3 ans après son adoption

• Etat d’avancement du Contrat de Projets Etat-Région Centre pour 2007-2013 du Contrat Interrégional Loire / Communication du Président

• Approbation de la convention de transfert à la Région Centre du domaine de Chaumont-sur-Loire (décentralisation du patrimoine culturel)

• Budget primitif pour l’année 2007

Ces séances sont ouvertes au public.

12 décembre 2006

Commission permanente du Conseil régional: compte-rendu de la séance du 8 décembre

Ce que je retiens de cette commission:

- la généralisation du dispositif Trans'Europe Centre: souvenez-vous, sur ce blog, j'ai relaté le lancement de cette mesure dont l'objectif est de permettre aux lycéens de notre région de bénéficier d'un séjour pédagogique à l'étranger. Testée l'an dernier à titre expérimental dans certains lycées, cette mesure est désormais accessible à tous. La commission permanente de ce mois-ci a voté 77 projets, dont 10 présentés par des établissements loir-et-chériens.

Dans le vendômois, les projets concernent:
- le lycée Ronsard pour un séjour qui se déroulera du 14 au 20 mars 2007. 51 élèves de terminale BEP Secrétariat, comptabilité et vente partiront à Valence (Espagne) et seront hébergés dans des familles (financement Conseil Régional: 15090,66 euros)

- le lycée et Centre de formation pour Apprentis agricoles de Montoire pour un projet original réunissant des lycéens et apprentis de 1ere année de Bac Pro. La destination choisie est l'Irlande, pour y découvrir l'agriculture locale, l'industrie agro-alimentaire et le patrimoine architectural de la côte sud. Le séjour des 36 jeunes se déroulera du 17 au 24 mars 2007, l'hébergement se fera en auberge de jeunesse. La participation régionale s'élève à 15253,20 euros.

- le lycée Ste Cécile pour un séjour en Hongrie fin mars 2007. Les 26 élèves du BEP services aux personnes seront hébergées dans des familles, dans le cadre de ce voyage d'échange (financement Région: 8645 euros).

- une action destinée aux élèves en difficultés dans les lycées:
Dans le cadre du plan régional de developpement des formations professionnelles (PRDF) voté en décembre 2003 par l’Assemblee Plénière des actions prioritaires ont été définies. L'une d'elles a pour objectif de "concevoir et mettre en place un dispositif d’accompagnement des jeunes ayant des difficultés d’insertion" en lien avec la Mission Générale d’Insertion (MGI) du Rectorat.
L'une des actions consiste à offrir l'accès a la maitrise de la langue francaise à des jeunes nouvellement arrivés en France. Elle concerne des jeunes de plus de 16 ans nouveaux arrivants, non francophones, sans solution de formation et d’insertion professionnelle, ou inscrits en formation initiale mais nécessitant un soutien en Francais Langue Etrangère. Elle s’organise en actions spécifiques de formation axées sur la maitrise de la langue francaise. Ces actions abordent souvent également les apprentissages fondamentaux en mathématiques, vie sociale et professionnelle, préparation d’un projet de qualification, decouverte des metiers... L’apprentissage du francais y est intensif.
La duree des actions est variable, selon les besoins du jeune dans la limite d’une année scolaire maximum.
Le rectorat garde a sa charge la rémuneration de ses personnels et des enseignants en heures supplementaires ; la Région finance les vacations des intervenants exterieurs et les crédits de fonctionnement alloues aux lycees porteurs d’actions.
Cette action est actuellement assurée au Lycée Professionnel Ampère à Vendôme

- Pour un dialogue social renforcé:
Une proposition que l'UDF, l'UMP et le FN n'ont pas voté. Dans le cadre de la mise en place du Schéma Régional de Développement Economique et Social (SRDES) ou du Plan Régional de Développement des Formations (PRDF), la participation des syndicats de salariés a été essentielle pour leur élaboration. En revanche, celles-ci nous ont fait part de leurs difficultés pour assurer une présence permanente et représentative des différents secteurs d’activités aux réunions.
Dans ce cadre, et pour la première fois, la Région a décidé de soutenir les Unions régionales des syndicats de salariés représentées au Conseil Economique et Social Régional (CESR) pour leur action d’intérêt régional, et ce conformément au Code Général des Collectivités Territoriales.
L’aide de la Région se décomposera en une indemnisation forfaitaire par journée de présence pour les réunions organisées par la Région, de 100 € / jour. Pour l’année 2007, l’aide sera calculée sur une base de 50 réunions soit 5 000 €, par Union régionale.

Pour l’année 2007, il est proposé une enveloppe de 128 000 € pour cette action essentielle dans la promotion du dialogue social.

- le soutien au développement économique pour la création de la société G2B CREATION à Mer (Fabrication et commercialisation de fermetures pour bâtiment) avec une aide de 30 000,00 € et une avance remboursable de 30 000,00 €. A noter une contrepartie environnementale :100% des déchets de production seront collectés de manière sélective et recyclés. L'aide à la création de l'entreprise d'électricité-plomberie LEROY à Lestiou (subvention de 3000 €, aide remboursable de 3000€); l'aide à la reprise de l'Hôtel des voyageurs à Montoire avec une subvention de 13450 € et une aide remboursable de 16550€; le soutien à l'exportation pour la Ferme de la Motte (commerce de gros de fruits et légumes) située à Talcy pour sa participation au salon international Biofach à Nuremberg (subvention de 1833€); la mise aux normes et la modernisation de la boulagerie-pâtisserie de St Amand Longpré avec une subvention de 22150€ .

Sur notre territoire, l'accent est également mis sur l'aménagement de la ZAC des Portes de Chambord située à Mer. Pour ce dossier ambitieux visant à favoriser l'implantation de nouvelles entreprises sur cette zone, d'importants travaux de viabilisation sont encore à prévoir. Pour cette opération portée par la Communauté de communes de la Beauce Ligérienne, la Région apporte un soutien financier de 967 794€.

- les aides à l'agriculture: pour la modernisation des bâtiments d'élevage bovins de M.Chesnon à St Martin des Bois (3750 €), de l'EARL de Mézières à Périgny (3750 €), de M.Gerbault à Villedieu le Château (1776 €), du Gaec du tertre rouge à Souday (2539 €), pour l'aménagement du local de stockage de lait de l'EARL du Poirier à Sargé-sur-Braye (3750 €), le Gaec du Durand à Bouffry (2331 €), le Gaec de la Poulinière à Savigny-sur-Braye (3750 €), le Gaec de Bois Vinet à Azé (3750 €), le Gaec des Gombaudes à Villerable (3750 €) et de M.Hallouin à Droué (3750 €). La filière avicole est également soutenue via les aides pour l'aménagement des bâtiments d'élevage, comme pour le Gaec Repusseau à Fontaines Les Coteaux (1305€) ou chez M.Guellier à Danzé (1777 €)

11 décembre 2006

TGV: un nouveau départ à Vendôme

L'occasion méritait bien qu'on se retrouve lundi matin à 7h45 autour d'un petit-déjeuner organisé par les usagers du TGV. L'association qui les regroupe, l'ASU-TGV, avait sorti les croissants et le bon café pour célébrer l'aboutissement de leurs requêtes, à savoir une nouvelle desserte au départ de Vendome en direction de Paris le matin.
Désormais, tous les matins, un train partira de Vendome vers 8h30 pour arriver 42mn plus tard à la gare Montparnasse.

Derrière ce plaisir non dissimulé, je considère qu'il reste encore beaucoup à faire dans l'amélioration des conditions des usagers du TGV en Vendômois. D'abord, il faut continuer à dénoncer la politique tarifaire qui aboutit à ce que nos abonnés soient parmi les champions du prix payé au km en France. Une inégalité de traitement qui reste incompréhensible mais pourtant pour le moment inévitable. Lundi matin, les usagers me disaient "mais que voulez-vous, face à la SNCF, nous n'avons pas le choix!".
Le 3e train du matin est lui aussi catalogué en plein tarif, pas de choix pour les usagers parmi les 3 trains matinaux, plein tarif ou rien, on ne choisit pas.
Enfin, reste à améliorer les dessertes du soir, jugées encore insuffisantes pour les usagers. Une insuffisance aggravée par le changement dans la grille horaire qui entre en vigueur puisque le dernier train du soir a été avancé de 45mn... et sans concertation entre les usagers et la SNCF.
Ce sont les observations que j'ai faites lors de la dernière réunion du comité local dont je suis membre comme élue régionale aux côtés des représentants de la SNCF, des usagers et de la Communauté du Pays de Vendôme .

"Donner au train des idées d'avance", tel est le slogan de la SNCF. Les idées ne manquent pas, à la SNCF d'y être à l'écoute.

09 décembre 2006

Festival du film: clap de fin!

Après une "pause" technique, je reviens sur ce blog. En deux semaines, beaucoup d'interventions, de présences sur le territoire vendômois. Du plus grave, une crise alimentaire au lycée Ampère entrainant une cinquantaine de jeunes dans les hopitaux voisins, au plus festif, la remise des rubans d'or à la ville de Montoire pour ses réalisations en faveur de la sauvegarde du patrimoine, en passant par les conseils d'administration des lycées Ronsard et Ampère, la préparation d'un voyage en Irlande pour ceux du lycée agricole de Montoire et le temps m'a manqué!

En guise de retour, je choisis de mettre à l'honneur le festival du Film de Vendôme qui s'est achevé hier soir.

Quinze ans de festival, quinze années de liens entre Vendôme et ses festivaliers pour un résultat positif et toujours encourageant pour l'avenir. Une programmation de qualité, de nombreuses rencontres professionnelles, un public qui se rajeunit sont autant d'atouts que la ville de Vendôme a souhaité célébrer et officialiser hier en signant une nouvelle convention de partenariat avec l'agence Centre Images qui organise l'évènement.

Pour ma part, profondément attachée à ce que la culture soit présente partout, sur tous les territoires, je me réjouis que ce festival à renommée nationale se tienne à Vendôme, même s'il peut se trouver parfois à l'étroit. En quelques jours, Vendôme se transforme et se met aux couleurs du cinéma (à noter cette année une signalétique plus importante dans les rues grâce à un surcroit d'effort du conseil régional). En se proménant, on y sens une atmosphère différente, une effervescence des grands jours.

Alors, une 15e édition s'achève, d'autres suivront. Cet évènement est l'un des grands rendez-vous soutenus par le Conseil Régional. Merci à tous les festivaliers pour leur participation, place au rangement maintenant!