31 octobre 2009

La Poste dans le Haut Vendômois: toujours l'inquiétude

J'ai participé jeudi après-midi, aux côtés des maires de Morée et Freteval, ainsi que des membres du collectif pour la défense du service public dans le haut-vendômois, à une rencontre avec les représentants de la Poste.


Rappel des faits: la Poste envisage de fermer les bureaux de Freteval et Pezou et de réduire de moitié l'ouverture du bureau de Morée en supprimant tous les crénaux de l'après-midi.


A l'extérieur de la mairie, une quarantaine de manifestants s'étaient spontanément rassemblés, banderolles et tambours battant.


A l'intérieur de la mairie,là une réunion aux allures de dialogue de sourds où les chiffres de l'activité sont déployés (et non ceux du chiffre d'affaire, comme du nombre de visiteurs) et où la démonstration vise à justifier la décision de la Poste. De notre côté, nous sommes prêts au dialogue, nous parlons service public, inscrit dans les statuts de la poste, nous évoquons une décision qui n'est pas envisagée en terme d'aménagement du territoire et nous nous quittons avec une nouvelle proposition: les bureaux de Pezou et Freteval seront bien fermés, celui de Morée, compte tenu de la mobilisation, serait ouvert tous les matins et 2 après-midi.


Si cette solution est retenue, qu'en sera t'il dans quelques mois, lorsque la Poste reviendra, chiffres à l'appui, démontrer que l'activité aura baissé logiquement puisque le bureau sera moins ouvert qu'actuellement? On connait la réponse.

NR du 30/10/2000

Voir également le reportage de France3 diffusé jeudi 29/10

30 octobre 2009

Les services à la personne: un forum pour en parler

Mercredi et jeudi se tenait à Blois le 1er Forum des Services à la personne. Initié par le Conseil général, ce forum a eu le soutien financier de la Région pour son organisation. Je m'y suis rendue mercredi après-midi afin d'y faire une visite des stands et représenter le Président de la Région lors du discours inaugural.

Ce premier forum donnait la possibilité de rencontrer tous les acteurs du domaine et offrait des débats et tables rondes.

Les services à la personne constituent un véritable enjeu de société, elles concernent à la fois ceux qui sont dans la demande, personnes âgées, dépendantes, familles, et ceux qui peuvent se situer dans l'offre, les métiers dans ce domaine étant nombreux.

Le contexte dans lequel ce premier forum s'inscrit montre à quel point l'enjeu est important:

- La loi du 11 février 2005 relative au handicap a fixé deux obligations: le droit à l'accessibilité généralisée et le droit à la compensation qui se traduit par des aides humaines et techniques. Cette loi fixe de manière obligatoire la nécessité de mobiliser tous les moyens pour la rendre applicable.

- La démographie: L'amélioration des conditions de vie et du progrès médical permet l'allongement de la durée de la vie mais oblige à prendre en compte des données démographiques non négligeables: on dénombre 1 million de personnes âgées de plus de 85 ans en 2005, ce chiffre sera multiplié par 2 d'ici 2015!

- Une société qui évolue: maintien des personnes âgées à leur domicile, besoin de gardes d'enfants...

Les besoins sont nouveaux et constituent un réel enjeu économique. Des métiers nouveaux apparaissent, et dans un contexte incertain, nous devons communiquer sur l'ampleur des débouchés qui existent dans ce secteur.
Les besoins de recrutement seront considérables dans les années qui viennent. Ils ont estimés à 400000 nouveaux emplois en 2015 (pour moitié lié à des départs en retraite, l'autre moitié correspondant aux nouveaux besoins).

La région Centre a souhaité mettre l'accent sur les formations sanitaires et sociales, en augmentant considérablement le nombre de places pour que plus de personnels soient formés. Elle apporte également un soutien précieux aux associations notamment via des CAP ASSO, en finançant directement des emplois qui interviennent sur des services particuliers (ex: portage de repas à domicile). Pour ne citer qu'elles : familles rurales, association romorantinaise de garde et de maintien à domicile, ADMR la solognote, Association mélodie services, Proximité services...

+ d'infos (article, témoignages et photos) sur le site de Plus FM

20 octobre 2009

La Poste: situation dans le Haut-Vendômois


Ci-joint article de la NR paru ce jour.

Réunion publique prévue ce soir à Morée à 18h30, salle Claude Leymarios


19 octobre 2009

Menace sur les bureaux de Poste du Haut-Vendômois

Copie du courrier adressé ce jour aux membres du collectif de défense des services publics en haut-vendômois pour la réunion du 20 octobre
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Madame, Monsieur,
Ne pouvant pas être présente à vos côtés à l'occasion de votre réunion ce mardi soir, (je suis en effet retenue par d'autres engagements dans le Loiret prévus de longue date), je tiens toutefois à vous apporter tout mon soutien pour l'initiative que vous menez afin de sauvegarder le service public postal sur votre territoire.

Présente dimanche matin à Freteval, j'ai pu partager la vive inquiétude des citoyens et élus locaux, inquiétude parfaitement légitime dès lors que les projets de la Poste visent à supprimer les bureaux de Freteval et Pezou et modifier de manière considérable les heures d'ouverture du bureau de Morée.

Supprimer un service public sur un territoire rural, c'est de fait rendre la vie des habitants plus difficile, je pense notamment aux personnes agées, comme celles à mobilité réduite, ou bien encore ceux dont les revenus sont faibles et qui limitent leurs déplacements avec leur véhicule compte tenu du prix de l'essence. C'est leur retirer des commodités, leur enlever un droit qui est essentiel, celui de l'égalité d'accès aux services publics sur l'ensemble du territoire.

Je ne terminerai pas mon propos sans évoquer aussi la crise économique qui touche notre pays et qui n'épargne pas notre vendômois. Les entreprises, les artisans, les commerçants ont besoin de La Poste, aujourd'hui ce sont des courriers qui sont livrés tardivement quand la levée, elle, se fait de plus en plus tôt. Ce fonctionnement impose aux entreprises un rythme qui contraint leur activité, les oblige parfois à attendre le lendemain pour poster une commande ou bien encaisser un réglement. Cette situation les fragilise un peu plus alors que la crise économique est là et que seuls, ces services publics peuvent garantir la protection necessaire pour traverser cette période difficile.

Seule la mobilisation de vous tous, citoyens, élus des communes concernées mais aussi du territoire plus élargi, -la Poste est un service qui concerne tout le monde-, peut permettre de renverser cette tendance incompréhensible qui vise petit à petit à réduire les services publics sur notre territoire.

Votre inquiétude est légitime, votre mobilisation est nécessaire, vous pouvez compter sur mon entier soutien.

Béatrice ARRUGA
Vice-Présidente du Conseil régional

18 octobre 2009

La réforme des Collectivités territoriales: un enjeu qui nous concerne tous

Deux tribunes signées André Vallini, Parti Socialiste et Maurice Leroy, Nouveau Centre publiées récemment dans Le Monde sont consacrées au projet de réforme des collectivités territoriales. Ce projet concerne, à terme, chacune et chacun d'entre nous. Cette réforme, telle qu'elle est voulue et lancée, aura des répercussions importantes sur le fonctionnement institutionnel au plus près de nos territoires: de la commune à la région.

Ce débat ne peut rester seul l'apanage des élus mais doit bien être partagé auprès de nos concitoyens. Porter ce débat sur la place publique c'est éviter de l'enfermer dans un argumentaire purement technique, relégué aux spécialistes, et de l'interpréter comme étant la préoccupation de celles et ceux qui occupent les "postes" qui pourraient, une fois réformés, être transformés, voir supprimés.

Cette double tribune a donc l'intérêt de porter au grand jour la réflexion qui nous anime et qui devrait opérer de profonds changements dans l'organisation territoriale française dans les années qui viennent. Elle rejoint d'autres débats que nous avons tenus en séances plénières au sein de la Région Centre.

Pour ma part, loin de crier aux loups dès qu'on aborde le principe même de réformer nos institutions, je considère bien au contraire que ce travail est nécessaire et qu'il constitue même un enjeu pour notre démocratie. De scrutins en scrutins, les électeurs désertent les bureaux de vote, pire ils disent ne plus s'y retrouver dans les méandres des institutions actuelles tellement elles sont enchevêtrées. A travers ce cafouillage bien souvent décrié, il est parfois même difficile de savoir au final qui décide, qui porte tel ou tel projet, à l'image des inaugurations où il m'arrive de participer, où parfois les financeurs sont 3, 4, 5 avec autant de discours à la clé!

Je ne suis pas opposée à l'idée de réformer, clarifier les compétences et redonner la place au scrutin électoral dans les lieux de décisions essentiels sur nos territoires.

Premier enjeu, celui de l'intercommunalité. Dans l'enchevêtrement actuel de nos collectivités locales, il y a l'échelle intercommunale aujourd'hui largement répandue et forte de compétences importantes et essentielles sur nos territoires, mais qui ne relève pas du scrutin direct. Cela signifie donc qu'un lieu de décision aussi important soit-il n'est pas soumis au suffrage direct et ne résulte pas de l'adoption d'un projet global de territoire choisi par les électeurs, mais de l'addition des projets municipaux et de la volonté de concertation des élus représentants leurs communes au sein des communautés de communes! Le projet de réforme vise à instituer l’élection au suffrage universel direct des élus communautaires, dès les prochaines élections municipales de 2014, ce qui est une bonne chose.

Le projet de réforme vise également les conseils généraux et régionaux, plus particulièrement leurs représentants, conseillers généraux et régionaux avec comme objectif de les remplacer par des conseillers territoriaux.

Que constate t'on aujourd'hui? De la commune aux régions, on trouve l'intercommunalité, le conseil général. Opérationnels et décisionnaires sur des compétences parfois, souvent, identiques.

Le comité Balladur a été constitué pour réfléchir aux modalités d'une réforme visant à simplifier ce "mille-feuille institutionnel" pour reprendre une expression largement répandue. Le comité a regroupé des compétences, des personnalités d'envergure issues de toutes formations politiques, mais a comporté des oublis qui auraient dû être évités. Ces oublis ont crée des polémiques et ont fondé bon nombre de critiques sur la légitimité de ce comité: un exemple parmi d'autres aucun représentant de l'association des régions de France.

Ce travail fastidieux a abouti à la rédaction finale du Rapport mais a mis en lumière aussi toutes les contraintes et pressions venues d'un système même qui ne peut se réformer de l'aveu même de M.Balladur venu s'en expliquer à Vendôme il y a quelques mois. J'y reviendrai.

Une des principales nouveautés consiste à créer des conseillers territoriaux en lieu et place des actuels conseillers régionaux et généraux. Les collectivités resteraient, les élus eux siégeraient dans les doubles instances. En somme, des élus avec une double casquette, sur des compétences extrêmement larges.

Un des premiers problèmes à mon sens viendrait du mode de désignation de ces futurs conseillers territoriaux: aspect positif, il y a l'idée de revoir le découpage électoral des actuels cantons aujourd'hui non représentatifs des territoires (un élu d'un canton rural, très faiblement peuplé, possède la même voix qu'un conseiller général issu d'un canton urbain, parfois densément peuplé). C'est une piste intéressante pour un possible rééquilibrage.

Mais ce qu'évoque ce projet de réforme, c'est l'idée qu'il y aurait deux modes d'élection des conseillers territoriaux. Ce qui signifie que dans les mêmes instances de décisions, il y aurait certains conseillers territoriaux élus au suffrage universel direct et d'autres sur des scrutins de liste. Inégalité à mon sens qui pourrait induire un risque de représentativité inégale au sein d'une même assemblée.

Dans les cantons dits ruraux (même si redécoupés et élargis), là le scrutin se ferait sur une personne, à l'identique des élections cantonales actuelles: c'est un scrutin qui encourage particulièrement la notabilité et les projets sur un espace réduit, celui du canton. Dans les cantons plus urbains, là il est question de conseillers territoriaux, élus au scrutin de liste à la proportionnelle, donc sur un projet politique plus identifié.

L'inégalité de cette représentativité me pose problème. E.Balladur avouait lui-même à Vendôme que son choix personnel aurait été que cette désignation ne soit pas double, mais au contraire donne la priorité aux scrutins de liste. Mais les oppositions au sein même du comité comme à l'extérieur furent bien trop nombreuses.

Autre conséquence de ce nouveau mode de désignation est d'avoir un double risque: le premier est de voir reculer l'idée d'un projet global de territoire, une vision d'ensemble d'une région pouvant porter sur des enjeux aussi importants que le développement économique, l'innovation, la recherche, la carte des formations ou bien l'aménagement équilibré du territoire, recul lié au mode de désignation double des conseillers territoriaux. Par conséquent, le risque de voir naître des régions "cantonalisées".

Le deuxième risque est de voir reculer la représentativité au sein des futures assemblées départementales et régionales: sur des scrutins de listes, la parité est rendue obligatoire, le renouvellement est possible. Sur les scrutins dits cantonaux, à l'image de notre département qui est représentatif, seules 6 femmes sont élues sur 30 conseillers généraux. On est bien loin de la parité.

Enfin, concernant la clarification des compétences. Le projet de réforme évoque l'idée de voir supprimer la clause de compétence générale. C'est à dire qu'il y aurait des compétences propres à chaque collectivité pour éviter les doublons. L'idée est légitime, mais autant je pense qu' il faut des chefs de file pleinement identifiés, autant sur certains dossiers, la dynamique collective et la solidarité entre plusieurs collectivités peuvent permettre l'émergence de projets locaux qui seraient impossible sans elles. Sur cet aspect là, soit ce projet de réforme évolue soit se pose la question des moyens pour mener pleinement les compétences qui ne pourraient plus être additionnées. L'exemple récent du projet de centre nautique de Blois pose bien la question des moyens permettant de voir aboutir des équipements de cette taille car tous les financeurs potentiels sont bel et bien sollicités, que ce soit le département ou la région. Qu'en serait-il demain? Pourquoi pas des chefs de file, mais donc avec les moyens financiers conséquents adaptés? Pourquoi pas des compétences nouvelles et renforcées issues d'une vraie clarification avec celles de l'Etat?

Le débat est lancé, je le souhaite partagé par les citoyens car il est passionnant et peut résoudre la complexité démocratique et institutionnelle que connait notre pays. Je souhaite que ce débat reste serein, non hâté par des considérations purement calendaires liées à la préparation des futures élections régionales et qu'il puisse poser l'ensemble des enjeux que je viens ici d'exposer:

- la question des compétences pour nos futures collectivités,

- l'enjeu d'un projet réel de territoire large et non de considérations trop locales pouvant dévier au clientélisme,

- la problématique de la représentativité des conseillers territoriaux voulue sur un double mode de désignation et,

- le recul possible de la parité et le nécessaire renouvellement de nos représentants.

Si ces enjeux ne sont pas réellement posés,

Si l'unique réflexion porte sur la nécessité de simplifier les strates pour faire des économies en résumant la réforme à l'idée que "s'il y a moins d'élus, cela fera quelques économies" (raisonnement tellement simpliste que je ferais pas de commentaire à ce sujet!),

Si, sur fond de réforme territoriale, il y a aussi l'autre réforme, et non des moindres, celle de la fiscalité, avec notamment la suppression de la taxe professionnelle et l'absence à ce jour d'une proposition rassurante permettant de garanir l'autonomie fiscale,

Cette réforme comme toute autre non seulement échouera et l'enjeu nécessaire de revoir l'organisation territoriale en France sera aux oubliettes pour de très longues années encore!

Ce que je ne souhaite pas.


Pour poursuivre la réflexion sur le devenir des Régions: site de l'ARF (association des régions de France) et plus particulièrement le site Sauvons les régions
Le site de l'
AMF (Association des Maires de France) concernant l'intercommunalité
Le site de l'
ADF (association des départements de France) qui concerne l'enjeu de la réforme de la fiscalité

15 octobre 2009

A propos du gymnase Marceau


Article publié ce jour par la République du Centre d'Eure et Loir, à propos du gymnase du lycée Marceau à Chartres.

12 octobre 2009

Le lycée hôtelier de Blois fête ses 30 ans et des travaux importants

Le Lycée des métiers de l'hôtellerie et du tourisme du Val-de-Loire de Blois est trentenaire. Les festivités vont s'étendre sur l'année scolaire.

Aujourd'hui, ce lycée accueille 595 élèves et caractéristique essentielle, il est fortement engagé sur l'ouverture à l'international, promouvant les déplacements de ses élèves à l'étranger pour y effectuer des stages et accueillir en retour des délégations étrangères. Cette ouverture concerne l'Europe (Tchéquie, Portugal, Espagne) et plus récemment la Chine avec une relation établie avec la province du Hunan*.

Récemment, j'assistais à la pause de la 1ère pierre de la future 1/2 pension aux côtés du Président de la Région François Bonneau. Là, c'est un second chantier d'ampleur concernant un bâtiment pédagogique qui vient de démarrer. Il servira d'espace fonctionnel avec de nouvelles cuisines, de nouvelles salles de cours pour les pôles tourisme et hôtellerie. L'investissement est considérable avec plus de onze millions d'euros sur ce projet.


*Cette relation est le fruit de l'accord de coopération qui lie la région Centre avec cette province et les suites d'un voyage que j'ai effectué sur place en mars 2008 aux côtés du Président Bonneau. A cette occasion, le gouverneur du Hunan nous a fait part de son souhait de voir des liens s'établir entre les lycées de sa province et ceux de notre région afin de promouvoir les échanges entre les jeunes générations. Il nous avait également indiqué combien il souhaitait que la gastronomie française puisse être mise à l'honneur et qu'il mettrait tous les moyens utiles afin que des jeunes en formation hôtelière puissent venir effectuer des stages de fin d'étude en Chine, voir plus, s'y installer à terme pour y ouvrir un restaurant de cuisine française.
A mon retour, j'ai rencontré très vite l'équipe du lycée, le proviseur, le chef de travaux et présenté la proposition de la province du Hunan en proposant l'aide de la Région pour l'établissement des liens. Tout s'est depuis mis en place de manière admirable.
Des jeunes français sont partis en stage en fin d'année scolaire l'an dernier et deux jeunes Chinois suivent actuellement un stage de six mois dans l'établissement.

09 octobre 2009

Rencontre avec les porteurs de projets au Haut-Commissariat à la Jeunesse

J'ai assisté hier à une rencontre organisée par Martin Hirsch avec de nombreux porteurs de projets financés dans le cadre de l’expérimentation lancée il y a quelques mois. Pour rappel, la Région Centre a 3 projets retenus, le tout ayant officiellement été signé le 13 juillet dernier à Orléans en présence du Président de la Région, du Recteur et de la DRAAF.(cf article du blog).

En tout ce sont 165 projets qui sont retenus dans le cadre du premier appel à projets du Fonds d’expérimentation pour la jeunesse, l’expérimentation permettant de préfigurer de nouvelles politiques publiques.

En région Centre, les 3 projets sont : Assure ton année, le site Etoile+ et le Visa Compétence Jeunes.

Pour avoir + d'infos sur cette rencontre ainsi que la liste des 165 projets, cliquer
ici.

07 octobre 2009

Aide aux devoirs


aideauxdevoirs-NR7/10/09
Originally uploaded by barruga

Article publié aujourd'hui dans la Nouvelle République sur l'aide aux devoirs en ligne, un dispositif gratuit pour les familles destiné aux élèves de 13 lycées de la Région.

06 octobre 2009

Revue de presse: Assure ta rentrée

La République du Centre (édition du Loiret) consacre un article complet sur Assure ta rentrée, dispositif mis en place par la Région Centre permettant de lutter contre le décrochage scolaire.

(Cliquer sur l'article pour l'agrandir)




Plus d'infos sur le site
Etoile

05 octobre 2009

A lire sur Plus FM: le soutien scolaire, c'est aussi en ligne!

Le dispositif régional "aide aux devoirs" s'étend à treize lycées, dont deux en Loir-et-Cher : Ampère à Vendôme et Denis Papin à Romorantin.
Depuis la rentrée 2007/2008, la Région Centre expérimente dans huit établissements volontaires un dispositif d'aide aux devoirs. "L'objectif est d'offrir aux élèves un soutien scolaire par l'utilisation informatique d'un logiciel en ligne sur internet", explique Béatrice Arruga, vice-présidente de la Région chargée de l'éducation et des lycées. A tout moment, les élèves peuvent y retrouver des leçons et des exercices proposés par leurs professeurs.
Treize lycées ayant des taux de décrochage scolaires importants bénéficient du dispositif, dont le lycée des métiers Ampère de Vendôme. 360 jeunes sont inscrits depuis la rentrée. "Cet outil permet de créer une émulation et une entraide au sein de la classe, relève Nabil Ben Maajouz, professeur de mathématiques, et le niveau général de la classe s'en ressent".
L'établissement expérimente cette plate-forme depuis deux ans, et les résultats obtenus ont incité d'autres lycées à se pencher sérieusement sur cette opportunité. C'est le cas du lycée Denis Papin de Romorantin-Lanthenay où le dispositif sera opérationnel dans les prochains jours : "Ce serait dommage de se dispenser d'une telle plate-forme, explique Alain Naud, le proviseur de l'établissement. "Les jeunes semblent y gagner en autonomie, de plus, il sont face à la machine et il n'y a pas de jugement comme dans une relation élève/professeur". A Romorantin, 250 élèves pourront accéder à ce site de soutien scolaire entièrement gratuit.
Nicolas Terrien

04 octobre 2009

Le lien franco-québécois désormais à l'honneur à Vendôme

Samedi les amoureux du Québec avaient fort à faire en vendômois. Le matin, ce fut l'inauguration officielle, à l'hôtel de ville de Vendôme, de la plaque rappelant les noms des vendômois qui partirent fonder le Québec. Cette initiative a lieu dans 30 communes du département, la 1ère fut posée à Choue il y a quelques mois, la semaine prochaine ce sera la commune de Fontaine-Raoul qui organisera cette cérémonie.
Ces cérémonies sont le fruit d'une initiative conjointe de l'association Loir-et-Cher/Québec qui a mené des recherches généalogiques intenses et minutieuses permettant de retrouver les noms de tous les migrants et de faire partager le fruit de leurs recherches avec les communes concernées et du Conseil Général. Belle initiative qui permet à nos communes de découvrir une partie de leur histoire, souvent méconnue.
Cette cérémonie coincidait avec le 10e anniversaire de l'association Québec en Vendômois qui avait organisé pour l'occasion une magnifique expo photos de la ville de Québec et un concert au Minotaure. Pour moi ce fut un moment de découverte à la fois du bilan dynamique de cette association qui promeut la culture et l'amitié franco-québécoise et de souvenirs retrouvés de mes 2 séjours passés en cette belle province il y a une vingtaine d'années.


Voici le discours que j'ai prononcé au nom de la ville de Vendôme pour l'inauguration de la plaque commémorative:
Mesdames, messieurs, chers amis,
Je suis heureuse de vous accueuillir ce matin, salle des actes de l'hôtel de ville, après que nous ayons ensemble, il y a quelques instants, dévoilé la plaque qui, à Vendôme, rappellera le rôle des migrants français partis fonder la ville de Québec et la région du même nom.
Le choix de l'hôtel de ville pour accueillir la plaque en hommage aux relations franco-québécoises, renvoie à une double dimension symbolique et historique. Une dimension symbolique car en l'absence de site pouvant être historiquement rattaché à l'aventure des migrants, il était légitime que l'hôtel de ville, maison commune des Vendômois, accueille ce témoignage d'une partie de l'histoire de toute la population. Une dimension historique car la fondation de Québec en 1608 et les premières migrations tout au long du 17e siècle, coïncident avec le siècle du début de la construction du collège des Oratoriens commencée en 1623.
Je ne souhaite pas procéder à une longue intervention car je sais que dans quelques instants Jean-Jacques Boucher, Président de Loir-et-Cher/Québec, retracera de manière détaillée l'histoire des migrants Vendômois mis à l'honneur en cet instant.
Il me semble toutefois indispensable de rappeler la fédération et la synergie des initiatives conduites dans le département du Loir-et-Cher et aujourd'hui à Vendôme pour la promotion de l'amitié franco-québécoise.
Je souhaite ainsi évidemment féliciter Loir-et-Cher/Québec pour avoir recensé, commune par commune, le nom de tous les migrants partis pour le Québec et d'vaoir eu l'heureuse initiative de valoriser la richesse historique des relations entre notre département et la Belle Province par un programme d'acquisition de plaques commémoratives.
Mes remerciements vont aussi vers le Conseil Général de Loir-et-Cher qui finance cette opération permettant localement de donner une réelle réciprocité aux témoignages de sympathie et d'affection que montrent si régulièrement les Québecois à l'encontre de notre pays.
Il me semble également important de noter que la date du 3 octobre n'a pas été choisie par hasard car elle commémore également le 10e anniversaire de la création de l'association Québec en Vendômois.
Son Président Philippe Chambrier prendra dans quelques instants la parole mais on peut toutefois déjà rappeler que l'association a prévu aujourd'hui de nombreuses animations au Minotaure parmi lesquelles l'exposition "Magnifique Québec" et un concert ce soir de Danièle Mainville, chanteuse québécoise.
Ce riche programme montre le dynamisme de votre association et confirme la nouvelle vocation culturelle que vous souhaitez donner à vos activités. Il permettra de clore de manière festive cette journée placée sous le signe du souvenir, en écho à la célèbre devise de la province francophone la plus proche de nous.
Je vous remercie de votre attention et cède la parole à Monsieur Jean-Jacques Boucher.


Ci-dessous article de la NR du 4/10/2009