30 juin 2006

La Région Centre vote un voeu de soutien aux enfants sans papiers

A l'occasion de la séance plénière qui coincide avec la fin du sursis accordé par le ministère de l'Intérieur, nous avons voté avec les élus communistes et verts un voeu de soutien aux écoliers et lycéens ainsi qu'à leurs familles menacées d'expulsion.
Un voeu de soutien aussi à l'égard des actions menées par le Réseau Education Sans Frontières.

Voici le texte du voeu adopté:

"Le conseil régional du Centre exprime son opposition à la loi en cours sur l'immigration, qui ne peut que faire perdurer et aggraver la situation socialement dégradante et humainement insoutenable des personnes les plus précaires.
Le conseil régional se déclare indigné de voir des enfants explusés du territoire et demande au gouvenement de revoir le processus de régularisation des mineurs sans papiers scolarisés.
Le conseil régional demande à Monsieur le Préfet de Région et aux Préfets des cinq autres Départements d'examiner les situations dans le respect des valeurs de la République et de la dignité humaine.
Le conseil régional demande l'octroi d'un titre de séjour pour les familles dont les enfants étudient en Région Centre afin qu'ils puissent en septembre prochain poursuivre leur scolarité.
Le conseil régional apporte son soutien aux citoyens et aux élus qui font le choix de parrainer des enfants."

29 juin 2006

Séance plénière du Conseil régional

Aujourd'hui et demain se tient la séance plénière du conseil régional.


En voici l'ordre du jour:

  • politique régionale en matière de valorisation du patrimoine naturel
  • politique agricole en région Centre
  • développement de l’agriculture durable
  • aides économiques mises en oeuvre sur le territoire régional
  • Action de coopération décentralisée
  • stratégie régionale des transports collectifs et des circulations douces
  • bilan du contrat de plan Etat région au 31 décembre 2005
  • contrat de projets Etat région 2007-2013

28 juin 2006

Trans'Europe Centre: un passeport pour l'Europe

Il est des plaisirs qu'on ne peut se refuser, il est des mesures dont on doit s'honorer, il est des moments où on se dit que notre rôle d'élu a été plus qu'utile.

Lundi dernier, rendez-vous à 16h au lycée agricole de Vendôme pour rencontrer 32 élèves de la classe de BEPA Animaliers de laboratoire, fraîchement rentrés de Pologne après un séjour de quelques jours à la découverte de ce pays. A leur écoute, ce furent des images, des récits de visites, des rencontres ou des lieux étonnants pour ces élèves qui furent hébergés dans un lycée militaire avec une forte activité centrée autour de l'équitation. Et puis, ce furent les images glaciales et bouleversantes des camps de la mort où des millions d'hommes et de femmes furent exterminés durant la seconde guerre mondiale: horreur des baraquements où ces innocents étaient entassés dans le plus profond dénuement, horreur de ces fils barbelés et de ces rails dont la seule issue était la mort, horreur de ce mur des fusillés.

Un voyage marqué par le passé dont il ne faut rien oublier pour que l'horreur ne se reproduise plus; un voyage tourné vers le futur avec ces jeunes à la découverte d'un pays européen: ils y ont rencontré d'autres jeunes (ils auraient aimé passer plus de temps avec eux, c'est dire!), ils y ont découvert une culture, un mode de vie, ils se sont aussi rendu compte combien la maîtrise d'une langue étrangère était utile pour pouvoir voyager et communiquer.
Au fond, c'est cela Trans'Europe Centre: c'est un passeport pour l'Europe, une possibilité donnée aux lycéens de la Région Centre de bénéficier d'un voyage pédagogique avec un soutien financier du Conseil Régional pouvant s'élever jusqu'à 95% du budget total; c'est ainsi promouvoir l'égalité des jeunes de notre Région et leur permettre, tous ensemble, de partager des voyages sans que la participation financière demandée aux parents soit une barrière.

Une mesure dont je suis fière tout simplement. Testé cette année auprès de 14 établissements pilotes, Trans'Europe Centre sera dès la rentrée prochaine étendu à tous les lycées de la Région Centre.

24 juin 2006

Un projet en demi-teinte... le résultat aussi

Le projet du PS a finalement été adopté par 85% des militants. Oui mais. Moins d'un adhérent sur 2 s'est déplacé, chiffre encore plus élevé chez les nouveaux adhérents.

Un résultat à méditer: fruit d'une méthode d'élaboration peu mobilisatrice pour les sections, qui sont pourtant la cellule de base et de fonctionnement au parti socialiste; fruit aussi sûrement d'un calendrier resseré, trop, dans lequel chaque militant s'est retrouvé bousculé, n'ayant à peine le temps de lire le projet, pour certains, les nouveaux adhérents, même de le recevoir; fruit aussi d'un débat tronqué, où seule l'acceptation ou non d'un texte unique était la règle et dans lequel aucune place sérieuse et crédible n'a été laissée aux amendements qui auraient pu permettre de le rendre plus incisif sur certaines questions essentielles; fruit enfin d'un socle de propositions dont chacun s'empresse de dire qu'il ne constituera pas le projet définitif du/de la candidat(e) investi(e) par le PS... Alors à quoi bon?

Charge désormais à la Convention Nationale qui se tiendra le 1er juillet d'entendre les militants et leurs amendements, de redonner du souffle au Projet pour lui donner l'ampleur qu'il mérite et ... de rendre ce fruit bien plus savoureux qu'il ne l'est aujourd'hui. La tâche est sensible mais déterminante pour aller de l'avant.

Aux conventionnels de se mettre au travail!

23 juin 2006

Suppressions de postes dans l'enseignement: communiqué de presse

Depuis de nombreuses semaines maintenant, les mobilisations des parents d’élèves et enseignants se succèdent pour défendre les écoles maternelles et primaires de notre département, comme à Oucques samedi dernier. Membre du Comité Départemental de l’Education Nationale, c’est en refusant aux côtés des organisations professionnelles et des associations de parents d’élèves la carte scolaire présentant les ouvertures et suppressions de classes dans les écoles maternelles et primaires du Loir-et-Cher que j’avais dénoncé la pénurie de l’enseignement public pour la rentrée prochaine.

Après l’annonce de la suppression de près de 15 000 postes de fonctionnaires par le Gouvernement, c’est à nouveau la qualité de l’enseignement en tout premier lieu qui va être visée pour l’année prochaine. C'est l'Education nationale qui sera le ministère le plus touché avec une amputation de son budget de près de 300 millions d'euros.

Ces suppressions de postes auront des conséquences à déplorer dans nos lycées qui sont de la compétence régionale du point de vue de l’entretien et de la construction des locaux, au moment où chacun réclame davantage d’encadrement. La Région Centre investit fortement dans les lycées pour donner aux jeunes les meilleures conditions d’études. Cette importante suppression de postes dans les lycées entraînera inévitablement des suppressions de classes et de sections, contraires à l’encadrement éducatif et pédagogique nécessaire à une école de qualité.

Cette décision arbitraire du Gouvernement est à dénoncer : prise sans évaluation préalable des conséquences, elle met un frein supplémentaire à la qualité de l’enseignement et à la réussite scolaire qui doivent être pourtant primordiales dans notre pays.


Béatrice ARRUGA
Conseillère régionale du Centre (PS)

Membre du Comité Départemental de l’Education Nationale de Loir-et-Cher

Membre des Conseils d’administration des lycées Ronsard, Ampère et agricole de Vendôme

Communiqué daté du 20/06/2006

21 juin 2006

Un projet en demi teinte

Hier soir dans ma section PS, débat sur le projet du PS. Un texte de 32 pages, fruit d'un travail collectif, basé sur la commission nationale sur le projet et les Etats généraux qui se sont tenus dans toute la France.

Tout d'abord, une surprise et une déception: de nombreux nouveaux militants avaient fait le déplacement, une énergie retrouvée, une attente forte aussi pour eux de s'investir dans ce débat. Mais quelle déception de constater qu'aucun d'entre eux n'avait reçu le texte, pas meme ceux qui ont adhéré dans les premiers jours de la campagne d'adhésion à 20 euros. Malaise quand évidemment en tant que secrétaire de section j'organise comme il se doit un débat qui sera suivi d'un vote sur un texte que la grande partie désormais des adhérents de ma section n'a pas vu... Quant aux listings de ces nouveaux venus, je n'en fut destinataire que vendredi, un délais bien court pour envoyer ensuite une convocation pour cette réunion comme pour le vote qui aura lieu jeudi soir!
J'estime que nous aurions dû nous accorder un temps de travail beaucoup plus long. Seuls trois mois ont été consacrés à son écriture. Le délai accordé aux militants est évidemment également bien trop court et inadapté à la campagne d'adhésion. Jack Lang qui a lancé cette campagne d'adhésion est le premier à s'en plaindre.

Quant au fond, je retiens de ce texte des avancées non négligeables et que de chemin parcouru. Je me souviens quand en 2002, après l'échec des présidentielles, la montée des extrêmes comme de l'abstention, nous défendions avec la motion NPS la nécessité incontournable de réformer nos institutions en profondeur: suppression du 49.3, maîtrise de l’ordre du jour par le Parlement, non cumul des mandats pour les parlementaires. C'est devenu l'objectif partagé, je m'en félicite. De même, la revitalisation de notre démocratie sociale (choix de représentativité, financement public des syndicats, hiérarchie des normes) est devenue prioritaire. La question européenne évolue aussi comme certaines propositions en matière de fiscalité et de social. Renouer avec les classes populaires et réarmer la politique, tel est l'objectif de ce texte.

Pourtant, demi-teinte encore sur certains aspects: la réforme institutionnelle ne va évidemment pas assez loin encore car le flou persiste dans la répartition des pouvoirs entre le Président et le 1er Ministre, les contre-pouvoirs ne sont pas suffisamment réaffirmés. La 6e république n'est pas encore à l'ordre du jour, nous n'en sommes qu'aux balbutiements; en matière d'emploi, 35 heures et emploi-jeunes constituent le socle de base de l'action politique; la question européenne marque un pas mais ne se donne pas l'ambition de se doter des outils pour favoriser l’harmonisation fiscale progressive entre les pays; en matière d'éducation, la lutte contre les échecs manque de souffle comme une réflexion complète sur notre système éducatif ou bien le mode de recrutement des enseignants.

Hier soir, nous avons beaucoup amendé: sur la santé, l'évidente nécessité d'autoriser l'euthanasie (le texte est bien trop flou sur cette question où notre réponse doit être des plus précises); sur la question de l'emploi et de la précarité, notamment dans la sous-traitance qui subit de plein fouet la règle imposée par les grands donneurs d'ordre; sur EDF; sur l'éducation nationale...

Ce texte serait tellement mieux avec tous ces amendements... Une première au PS, les amendements ne sont pas communs, pas proposés à tous les militants; chacun peut en proposer; ils seront donc des milliers à l'arrivée, mais forcément noyés, épurés par une commission de résolution.

Le vote est prévu le 22, entre 17h et 22h, dans toutes les sections PS.

19 juin 2006

J moins 11

Le 30 juin 2006, le sursis accordé aux élèves sans papiers et à leurs parents tombera. Des milliers d’enfants, de jeunes et leurs familles risquent l’expulsion en masse, verront leur avenir et leur vie même anéantis.

Pour des milliers d’enfants et de jeunes majeurs, le 30 juin 2006 ne marquera pas le début des vacances d’été, mais bien le commencement d’un calvaire. En effet, à cette date, le sursis que M. Sarkozy avait dû accorder aux jeunes majeurs sans papiers scolarisés et aux parents d’enfants scolarisés tombera. Suspendues parce que les mobilisations d’écoles et de lycées se multipliaient, les expulsions reprendront.

Plus d'infos et pétition en ligne sur le site: http://www.educationsansfrontieres.org

17 juin 2006

Pour une éducation de qualité

Il y a quelques semaines, le Comité Départemental de l'Education Nationale dans lequel je siège comme représentante du Conseil Régional rejetait la carte scolaire prévoyant les ouvertures et fermetures de classes pour la rentrée prochaine. Pendant cette réunion, interventions de représentants syndicaux, de parents d'élèves et de moi-même, dénonçant un service public de l'éducation bradé par des coupes budgétaires au détriment d'un enseignement de qualité avec des effectifs acceptables.

Promouvoir la réussite scolaire, la lutte contre toute forme d'échec et d'exclusion doit s'accompagner d'efforts permanents de l'Etat pour promouvoir ses écoles publiques, du plus jeune âge au plus avancé. Aujourd'hui, il est à déplorer qu'il n'en est rien: l'âge de l'entrée dans la scolarité recule pour les plus petits alors que tous les professionnels de l'enfance montrent l'efficacité de la scolarisation précoce pour favoriser la socialisation et l'intégration.

Au moment de l'annonce de suppressions massives de postes dans la fonction publique, c'est à l'évidence l'enseignement qui en sera l'une des premières victimes, dans le primaire, le secondaire essentiellement. Quel décalage entre cette politique de restriction et l'effort que nous déployons dans notre région à travers nos mesures en faveur de l'égalité des chances pour donner aux jeunes les meilleures conditions d'études. Les suppressions de postes dans les établissements, les lycées pour ce qui concerne directement la compétence de la Région, entraineront nécessairement des fermetures de classes et de sections, ce qui est dommageable pour l'offre de formation que nous développons sur l'ensemble du territoire régional.

Aujourd'hui encore les parents d'élèves d'Oucques se mobilisent à 14h30 pour dénoncer cette situation dans leur école primaire et maternelle: refus d'une fermeture de classe au primaire, demande d'une ouverture en maternelle. Je serai à leurs côtés.




+ à lire également NR d'aujourd'hui: déclarations de Michel SAPIN et de François BONNEAU, vice président de la Région chargé des lycées
Photo: NR

15 juin 2006

A l'écoute des associations vendômoises

Notre pays connait un fort engouement pour le milieu associatif. Dans notre région, il y a plus de 15300 associations. Créatrices d'activités, d'animations locales, de lien social, les associations sont aussi fortement créatrices d'emploi: elles concernent d'1,5 million d'emplois salariés dont 59.600 dans la région Centre.
Avec l'arrêt des emplois jeunes, c'est tout un système qui s'est retrouvé gravement fragilisé; en retour le conseil régional du Centre a décidé lors des dernières élections de proposer un programme d'engagement aux côtés des associations en apportant le soutien nécessaire à leurs projets permettant des créations d'emplois. L'aide oscille entre 6000 et 60000 euros et s'étend sur 3 ans.

Vendôme connait une très forte activité associative, encouragée par l'équipe municipale de Daniel Chanet et une fédération des associations qui met en valeur chaque année, lors de la Journée des Associations, les activités de chacunes.

Vendredi dernier, j'ai réuni les 1eres associations vendômoises afin d'officialiser leur partenariat avec le Conseil régional en présence de Patrick Callu, représentant l'équipe municipale: l'USV Handball masculin pour 1 emploi, Figures libres (chargée de l'organisation des Rockomotives et de la programmation des musiques actuelles sur Vendôme) pour 2 emplois, la Régie de quartier de Vendôme pour 3 postes. A noter aussi l'Hectare, qui a, elle aussi, bénéficié des services de Cap'Asso Centre pour 1 emploi comme structure de programmation culturelle.

Photo: NR - Article consacré à cette manifestation à lire dans l'édition du 15/06/2006


Désignation des candidat(e)s socialistes aux législatives

Après une longue soirée électorale (les bureaux de vote étant ouverts de 17h à 22 dans toutes les sections), les candidat(e)s qui porteront les couleurs socialistes aux prochaines législatives face aux élus sortants sont:
  • 1ère circonscription (Blois): Geneviève BARABAN, conseillère générale sur Blois, face à Nicolas PERRUCHOT (UDF)
  • 2éme circonscription (Romorantin): Jeanny LORGEOUX, maire et conseiller général de Romorantin, face à Patrice MARTIN-LALANDE (UMP)
  • 3ème circonscription (Vendôme): Marie-Hélène VIDAL, maire-adj de Vendôme, face à Maurice LEROY (UDF)

A noter que seuls les adhérents inscrits avant le 1er décembre ont pu prendre part au vote.

En attendant 2007, les nouveaux et nombreux adhérents ayant répondu à la nouvelle campagne d'adhésion pourront participer au vote le 22 juin prochain sur le projet puis courant novembre désigner le ou la candidate aux présidentielles.

13 juin 2006

Les 1ères Transrégionales

Rencontre nationale des élus régionaux socialistes jeudi 15 et vendredi 16 juin à Lyon pour échanger nos réflexions et comparer nos initiatives locales.
J'y serai aux côtés de mes collègues du Loir-et-Cher Alain Beignet et Tania André. Ce sera aussi l'occasion pour A.Beignet et moi-même d'animer 2 ateliers thématiques dont le programme est ci-dessous.

Jeudi 15 juin
12h00: ouverture de la session: présentation des Transrégionales en présence de Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes, Gérard Collomb, président du Grand Lyon, Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne

Après-midi
Région : Territoire de solidarités: Les valeurs de solidarité fondent la cohésion sociale ; elles trouvent leur champ d'application le plus diversifié sur le territoire régional : du renforcement de l'équilibre de ce territoire à la question du logement social, de la politique urbaine à la lutte contre la précarité, de l'accès à la formation pour tous au développement de l'usage des nouvelles technologies, de l'aide aux métiers du secteur sanitaire et social à l'offre d'un vrai service public des transports, etc . Si la responsabilité est immense, les initiatives sont innombrables
Référent politique : Christian Avocat, président du groupe socialiste Rhône-Alpes
14h00: Ouverture de la session par Martin Hirsch, président d' Emmaüs France
14h20: La société en mouvement René Bagorski, conseiller confédéral CGT,chargé des questions de formation , Bernard Devert, fondateur d'Habitatet Humanisme, Antoine Jammes, président de l'Association des transports en commun de la région grenobloise, Roland Thomas, administrateur de Royal de Luxe
14h40
Ateliers thématiques
17h10
conclusion par Dominique Strauss-Kahn, secrétaire national aux élus du Parti Socialiste

Atelier 1. La formation est-elle un outil de réparation ou un nouveau départ ? Animateurs : Henri Jacot, vice-président de la commission formations continues Rhône-Alpes, Philippe Kaltenbach, conseiller régional Île-de-France
Expert : René Bagorski, conseiller confédéral CGT, chargé des questions de formation

Atelier 2.
Les solidarités urbaines relèvent-elles de la compétence régionale ?Animateurs : Yvon Deschamps, conseiller régional Rhône-Alpes, Christiane Farigoule, vice-présidente de la commission politique de la ville et logement Rhône-Alpes
Expert : Bernard Devert, fondateur d' Habitat et Humanisme

Atelier 3.
Quelles solutions « transport » contre l'exclusion : la mobilité comme un droit ?Animateurs : Jean-Louis Carrère, vice-président aux transports, aux infrastructures et à l'intermodalité, AquitaineEdouard Simonian, conseiller régional Rhône-Alpes
Expert : Antoine Jammes, président de l'Association des transports en commun de la région grenobloise

Atelier 4.
La culture est-elle un outil d'aménagement du territoire ? Animatrices : Najat Belkacem, présidente de la commission culture Rhône-Alpes , Chloé Le Bail, vice-présidente de la commission culture Pays de la Loire
Expert : Roland Thomas, administrateur de Royal de Luxe


Vendredi 16 juin

Région : territoire de développement durable
Collectivité en devenir, la Région est-elle en capacité d'impulser des politiques dynamiques et de développer ses territoires en soutenant l'innovation et la recherche, qu'il s'agisse du management de l'environnement, de la mise en place de clusters , de l'économie sociale et solidaire ou de l'accompagnement à la création et la transmission d'entreprises ? Face à l'accentuation des inégalités territoriales – territoires ruraux dont le foncier flambe, quartiers en difficulté qui s'enfoncent dans l'exclusion, etc . – quels rôles doivent jouer les contrats territoriaux ? Aujourd'hui la Région doit relever le défi d'une politique des transports au service des citoyens, d'une politique de gestion économe des ressources (eau, sol, énergie), d'un aménagement durable du territoire (développement durable, TIC, etc. ).
Référent politique : Jacques Bigot, président du groupe socialiste Alsace
09h00
ouverture de la session par Jean Viard, sociologue
09h15: La société en mouvement
Bernard Brunet, consultant, membre du CESR Midi-Pyrénées
Pierre Perrin, président de l'UPA, Union Professionnelle Artisanale
Didier Minot, président de RECIT, Réseau des Ecoles de CIToyens, ancien directeur de l'Ecole des Territoires
Gérard Moulinas, directeur de la Fédération des PNR, Parcs Naturels Régionaux
09h35
Ateliers thématiques
12h10
conclusion par Claudy Lebreton, président de la FNESR, Fédération Nationale des Elus Socialistes et Républicains

Atelier 5.
Quelle contractualisation pour agir au plus près des territoires ? Animateurs : Alain Beignet, président de la commission environnement, développement durable et Loire, Centre, Thérèse Corompt, conseillère régionale Rhône-Alpes
Expert : Bernard Brunet, consultant, membre du CESR Midi-Pyrénées

Atelier 6.
L'emploi en région, entre formation et développement économique
Animateurs : Didier Cugives, président de la commission développement des PME, Midi-Pyrénées, Jean-Vincent Jehanno, vice-président de la commission économie, emploi et économie sociale et solidaire, Rhône-Alpes
Expert : Pierre Perrin, président de l'UPA, Union Professionnelle Artisanale et un représentant syndical

Atelier 7.
Quelle place pour le développement rural dans les politiques régionales ? Animateurs : Guy Palluy, vice-président de la commission développement rural et agriculture, Rhône-Alpes, Rachel Thomas, conseillère régionale Lorraine
Expert : Didier Minot, président de RECIT, Réseau des Ecoles de CIToyens, ancien directeur de l'Ecole des Territoires

Atelier 8.
Mieux gérer nos ressources, développer nos territoires
Animateurs : Michèle Eybalin, présidente de la commission environnement et prévention des risques, Rhône-Alpes, Maurice Lobry, président de la commission développement durable, Île-de-France
Expert : Gérard Moulinas, directeur de la Fédération des PNR, Parcs Naturels Régionaux
Après-midi

Région : territoire de décisions
: La Région est aujourd'hui l'échelon le plus pertinent pour faire remonter l'existence des territoires vers l'Europe. Elle est dans le même temps une étape intermédiaire entre la commune, l'intercommunalité, le département et l'Etat. Elle tient sa légitimité de sa capacité à influer sur l'aménagement du territoire et le développement économique. L'institution régionale, administration de mission est-elle pour autant constituée et organisée pour faire face à ses nouvelles compétences et à l'évolution en cours ? Bénéficie-t-elle de moyens suffisants ? La Région est-elle condamnée à n'être qu'accompagnatrice de politiques locales ? Peut-elle réellement envisager l'initiative d'un véritable pilotage politique de projets de société ? L'affirmation de la Région laisse envisager un nouveau mode de gestion des affaires publiques.
Référent politique : Jean-Paul Planchou, président du groupe socialiste Île-de-France
14h30
Ouverture de la session par Anna Terrón I Cusí, membre du Comité des Régions de l'Union Européenne, déléguée de la Catalogne à Bruxelles
14h50
La société en mouvement
Paul Allies, professeur de sciences politiques à l'Université de Montpellier 1Martine Buron, membre du bureau de l'Association des Communes et des Régions d'Europe,présidente du CIME, Comité d'Information et de Mobilisation pour l'EmploiGérard Lindeperg, ancien conseiller régional,Jean-Luc Bally, consultant Stratorial-conseil
15h10
Ateliers thématiques
17h30
Conclusion par Alain Rousset, président de l'ARF, Association des Régions de France.
Atelier 9. Quel rôle pour la Région face à ses partenaires institutionnels ? Animateurs : Pascale Crozon, Michel Raymond, conseillers régionaux Rhône-Alpes
Expert : Paul Allies, professeur de sciences politiques à l'Université de Montpellier 1

Atelier 10.
La Région, laboratoire de l'action publique ?
Animateurs : Christian Avocat, président de la commission aménagement et animation des territoires et du développement durable, Rhône-Alpes, Georges Labazée, vice-président au développement des territoires et aux politiques contractuelles, Aquitaine
Expert : Martine Buron, membre du bureau de l'Association des Communes et des Régions d'Europe

Atelier 11.
Être conseiller régional aujourd'hui
Animatrices : Béatrice Arruga, conseillère régionale, Centre, Elyette Croset-Bay, conseillère régionale Rhône-Alpes
Expert : Gérard Lindeperg, ancien conseiller régional

Atelier 12.
Les nouvelles pratiques : la démocratie participative
Animateurs : Denise François, conseillère régionale, Basse-Normandie, Jérôme Safar, président de la commission organisation générale, finances et démocratie participative, Rhône-Alpes
Expert : Jean-Luc Bally, consultant Stratorial-conseil

11 juin 2006

Le projet du Parti Socialiste en ligne!

En avant pour 2007, c'est le mot d'ordre chez tous les socialistes. Battre la droite avec urgence, proposer un projet porteur en matière de création d'emplois, de lutte contre les précarités, de rénovation institutionnelle, de relance européenne, de conquêtes sociales, c'est un texte sur lequel les militants devront voter le 22 juin prochain dans toute la France.
Nombreux sont les sympathisants que j'ai croisé ce week-end qui me demandent son contenu, ses idées fortes, alors n'hésitez pas, il est accessible à tous.

A voir sur le
site du PS et n'hésitez pas à me donner votre opinion sur ce document.

Conseil régional: les dernières décisions votées

Vendredi dernier, s'est tenue la commission permanente. J'en retiens ces décisions:

- Une fête consacrée à l'action culturelle que nous menons auprès des lycéens et des apprentis, "Aux Arts, Lycéens et Apprentis!" Parmi les axes majeurs de l’action de la Région en matière culturelle, figure sa politique de développement des pratiques artistiques et notamment des pratiques amateurs. C’est dans ce cadre que s’inscrit le dispositif « Aux arts, lycéens ! » lancé en 1999-2000. Pour la rentrée scolaire 2005-2006, la région Centre a décidé d’étendre cette opération aux 36 CFA du Centre sous la forme de « Aux arts, apprentis ! ». Pour cette année scolaire, 127 projets ont été soutenus.
Dans le prolongement de cette opération, le principe d’un rendez-vous festif des arts et de la jeunesse permettant de valoriser le dispositif « Aux arts, lycéens et apprentis ! » a été prévu cette année.
La première édition de cet événement aura lieu à Vendôme, au Minotaure, le 27 juin 2006. Cette manifestation se déroulera chaque année dans un des départements de la Région.

- Chéquier Régional vers l'Emploi
Depuis le 1er septembre 2005, la Région Centre, en partenariat avec la SNCF et l’ANPE, a décidé de mettre en place la mesure phare « Gratuité TER Centre en faveur des demandeurs d’emploi » par la tarification Chéquier régional vers l’emploi à 100 % de réduction pour tout déplacement lié à la recherche d’emploi dans les trains et autocars TER circulant en région Centre.
La convention relative à cette tarification, modifiant les conditions de délivrance du Chéquier régional vers l’emploi par l’ANPE et améliorant la communication relative à ce dispositif était à l'ordre du jour de la commission permanente.

Depuis le 1er septembre 2005, date de mise en place de la mesure-phare « Gratuité pour les demandeurs d’emploi », et jusqu’au 31 janvier 2006, 809 chéquiers ont été délivrés par les agences ANPE de la région Centre et 4 835 voyages réalisés sur le réseau TER Centre, soit sensiblement moins que les prévisions initiales. A l’examen, il apparaît que les raisons tiennent moins à la diminution des besoins qu’à la lourdeur des procédures en vigueur avec les services de l’ANPE.

La Commission a donc décidé de modifier les conditions de délivrance du Chéquier régional vers l’emploi par l’ANPE, afin qu’ils puissent s’adapter au contexte des procédures administratives en vigueur et ainsi permettre à l’ensemble des demandeurs d’emploi visés d’obtenir réellement le bénéfice de ce dispositif. Le chéquier serait fourni au demandeur
d’emploi s’il peut justifier de l’une des conditions suivantes :
· déplacement pour se rendre à un entretien d’embauche,
· déplacement pour se rendre à un entretien ou une réunion d’information en vue d’un stage d’insertion ou de qualification professionnelle,
· accompagnement régulier (mensuel) par l’ANPE dans le cadre d’une démarche de mobilité. »
Par ailleurs, le dispositif de communication pourrait être élargie, outre les gares SNCF, les agences ANPE, les missions locales et les Permanences d’Accueil d’Information et d’Orientation, aux relais-emploi des mairies de la région Centre par l’intermédiaire de l’ANPE.

- Ligne Paris – Châteaudun – Tours
Constatant une évolution de la demande le vendredi après-midi, la Région a demandé la SNCF d’étudier la création, le vendredi uniquement, d’un départ supplémentaire précédant l’actuel train quittant Paris à 17h48. La SNCF propose un départ à 16h14 sur une relation Paris – Vendôme.
Ce qui donnera quotidiennement, un départ de Paris, à 13h50, arrivée à 16h00 et le vendredi en plus, un départ à 16h14 arrivant à 18h29.

- soutien au jumelage Montoire-Lowicz (Pologne)
La Ville de Montoire sur le Loir est jumelée avec la Ville polonaise de Lowicz depuis2003. Dans le cadre de ce jumelage, le Comité de jumelage de Montoire sur le Loir propose l’accueil d’un groupe de 22 jeunes lycéens polonais, du 31 mai au 7 juin 2006, pour un séjour de découverte de pratiques culturelles et sportives.
L’objectif principal est de renforcer les liens entre les jeunes générations de ces
deux villes. Le séjour des jeunes polonais est préparé par les jeunes du Conseil municipal de Montoire, plus particulièrement ceux de la commission coopération internationale, qui se chargent de l’élaboration du programme de visites et des temps forts d’animation. Les contacts entre les deux groupes de jeunes se fait via les nouvelles technologies de l’information.
L'aide financière de la Région s'élève à 2 000 € sur un budget global de 7 141,54 €TTC.

Dans le cadre du jumelage, la ville de Lowicz invite à son tour un groupe de 28 jeunes lycéens montoiriens du 29 juin au 4 juillet 2006.
Le séjour des jeunes montoiriens est préparé par les associations de jeunes de la
ville de Lowicz dans une programmation axée sur des pratiques en commun : sportives, culturelles, animations.
Afin de préparer les jeunes montoiriens à ce séjour, la Maison des jeunes de Montoire leur propose une initiation au vocabulaire polonais ainsi qu’un apprentissage de l’utilisation d’outils vidéo afin qu’un document vidéo soit réalisé et présenté au retour des jeunes.
Pour ce projet, l'aide financière du conseil régional s'élève également à 2000 euros.

10 juin 2006

Venir à Talcy

Samedi, prix de la poésie à Talcy (un prix soutenu financièrement par la Région Centre), un moment délicieux partagé avec des jeunes auteurs en herbe mais bourrés de talent dans un lieu à découvrir absolument: le château de Talcy.
Cet édifice marque par sa beauté, un écrin au coeur de la Beauce, peu connu mais pourtant incontournable à voir dans notre vendômois.
Une rencontre aussi avec les Amis du Château, l'envie de se revoir pour le spectacle qui se déroulera cet été.

En attendant, quelques photos...

Photos et + d'infos disponibles sur le site http://www.coeur-de-france.com/talcy.html

02 juin 2006

Pffffffff

Pas le droit à la phrase qui surprend, tel est le cadre qui s'offre à nous aujourd'hui suite aux propos de Ségolène en cette période pré-présidentielle: une campagne qui n'a toujours pas commencé au Parti Socialiste, plutôt affairé sur l'écriture du projet, et l'adoption d'un calendrier extremement tardif pour aborder l'élection présidentielle. Alors la campagne de chacun se passe ailleurs, sous l'angle des médias, sur Internet via les blogs ou bien dans les fédérations socialistes. Une campagne sans en être une, cela commence à ressembler à un véritable camouflet qui pourrait jouer un très mauvais tour à la gauche, si avant d'essayer de se rassembler, elle observe les moindres faux pas, critique à tout va le candidat qui se démarque ou déforme ses propos.
Pas le droit à la différence en l'occurence pour Ségolène Royal. Quoi que l'on pense de ses opinions, il est des critiques qui commencent à s'accumuler, des esprits qui s'échauffent mais qui nous déservent et fragilisent tous. D'ailleurs les sondages d'opinions sont-ils meilleurs pour d'autres pour autant? Il n'y a pas d'effet balancier. Comment offrir l'espérance de la reconquête du pouvoir en ciblant nos énergies contre nos propres candidats à la candidature? Comment espérer le rassemblement derrière le ou la candidat(e) quand celui-ci ou celle-là aura été l'objet de critiques et coups bas ayant comme seule intention de lui nuire et l'affaiblir? Pour Laurent Fabius, la condamnation sans appel de toute part est tombée au moment du référendum sur le Traité Constitutionnel Européen, puis la raillerie sur sa proposition du SMIC à 1500 euros ... aujourd'hui heureusement dans le projet socialiste. Sur ce blog, je ne me mettrai donc pas sur ce terrain de la critique ouverte sans retenue de Ségolène, Jack, Dominique, Laurent, Lionel, Martine, François qui nous mènerait dans le mur.
C'est sûrement une constance dans la vie politique, vouloir affaiblir l'adversaire dans sa propre famille politique, plutôt que d'être dans la proposition des idées et d'en débattre dans le respect et l'écoute. Alors qu'on dénonçait il y a quelques jours l'absence d'un programme, d'idées, une constance particulière aussi envers les femmes en politique, personne ne peut nier que le débat a commencé et qu'il a surpris beaucoup!
J'écrivais il y a quelques jours sur ce blog que la sécurité devait être portée à gauche, que l'absence de propositions en la matière durant de trop longues années a étiqueté les socialistes de laxistes: "La lutte contre l'insécurité n'est ni de droite ni de gauche: tout responsable politique se doit d'offrir un cadre de vie digne et protégé à ses concitoyens dans l'exercice de son mandat. Mais la sécurité à gauche, c'est celle d'avoir un emploi stable et durable, c'est celle d'accéder aux études quelles que soient ses origines familiales, c'est celle de se loger décemment et donc d'avoir dans notre pays une offre de logements équitable sur l'ensemble de notre pays, que l'on vienne de Neuilly ou de Bondy, c'est pour les familles de pouvoir concilier l'éducation, la garde des enfants avec leur environnement professionnel, c'est accéder au service public de la santé, et c'est celle aussi de prévenir la délinquance comme de combattre durement toutes formes de violences.". Des solutions sont à trouver, de l'incontournable prévention qui doit guider nos priorités à la répression si nécessaire, c'est un chantier immense où rien ne devra être négligé.
Une chose est sûre: à l'approche de l'échéance de 2007, c'est bien 2 visions d'une société qui va s'offrir à nous:
- celle d'une vision libérale et profondément sécuritaire que nous propose Sarkozy et la droite qui n'accompagne pas ceux qui souffrent, pire les enfonce et les montre du doigt de manière communautariste, casse toutes les structures d'accompagnements éducatives et publiques en réduisant tous les moyens financiers, et entasse dans les prisons comme unique débouché tous ceux qui sortent du chemin;
- celle d'une vision progressiste, solidaire, qui accompagne ceux qui souffrent de la précarité, de l'absence de travail ou d'un logement décent, qui ne croient plus en cette République capable de leur offrir une perspective d'avenir et d'espoir de vivre mieux et, sur ce terrain, incontestablement, seul un candidat ou une candidate socialiste pourra être au rendez-vous.