26 février 2006

Ecole sous tension

Le prochain Comité Départemental de l'Education Nationale (CDEN) doit se réunir mardi prochain, le 28 février. Initialement prévu courant mars, sa date a été avancée, provoquant nombre de remous de la part des organisations syndicales et des associations de parents d'élèves, qui se plaignent, à juste titre, de manquer de temps pour travailler efficacement à la préparation d'une telle réunion qui doit adopter la carte scolaire pour les écoles primaires de notre département pour la rentrée prochaine.
A juste titre, cette date "anticipée" nous bouscule aussi nous élus, sur un sujet aussi sensible que l'éducation des enfants, le maintien d'un service public de l'éducation de qualité et une offre de scolarité équitable sur l'ensemble du territoire départemental. Je siège dans cette commission comme seule représentante du Conseil Régional.

Depuis 2 semaines, j'ai reçu un grand nombre de courriers de groupes scolaires, directeurs-directrices d'école, parents d'élèves, élus municipaux qui s'inquiètent de voir leur école fermer, une classe supprimée ou bien l'ouverture d'une autre refusée entrainant des sureffectifs incohérents avec une scolarité de qualité. Peu de temps pour moi pour répondre individuellement à ces messages mais pourtant le même constat:
- Candé sur Beuvron/Les Montils/Monthou sur Bievre demandent l'ouverture d'une classe supplémentaire, sans cela une moyenne de 28 élèves par classe dont 3 classes à double niveau!
- Josnes est dans le même cas de figure, une classe en plus est demandée, à défaut, on atteint la même moyenne de 28 enfants par classe
- Maves/La Chapelle St Martin/Mulsans/Villexanton s'opposent à la fermeture d'une classe alors que la population locale est en hausse
- Saint-Aignan sur Cher s'inquiete pour son école alors que cette commune connait un des plus forts taux de chômage du département et que les enfants connaissant de très grandes difficultés d'apprentissage y sont nombreux
Dans les documents envoyés par l'Inspection Académique reçus avec ma convocation, c'est aussi des classes qui ferment sur Blois, Oucques, St Amand Longpré ou Prunay-Cassereau/Authon.

A l'évidence, cette réunion s'annonce tendue tellement les décisions qui seront prises seront lourdes de conséquences. Récemment, Gilles de Robien, ministre de l'Education a fait des déclarations sur des évolutions à venir sur les programmes dans le primaire. Encore de nouvelles réformes... mais derrière le projet du ministère, il y a l'allégement des programmes, qui s'accompagne de suppressions de postes. Tout le contraire d'une école de qualité. Tout le contraire des voeux du Président de la République en ce début d'année, année 2006 qu'il a qualifiée d'"égalité des chances"!

Pour le Loir-et-Cher, réponse mardi, à moins que le quorum ne soit pas atteint, ce qui est fort possible, les organisations syndicales appelant unaninement au boycott de cette réunion en vue de l'ajourner...

23 février 2006

Quatre ans

Quatre années de trop. Rien à ajouter à part une mobilisation qui ne doit pas retomber. Il y a quelques semaines, le Conseil Régional du Centre organisait un grand rassemblement au nom d'Ingrid et de Clara Rojas, aujourd'hui c'est dans toute la France que nous disons à la Colombie que nous n'oublions pas tous ces innocents enfermés dans l'enfer de la jungle comme monnaie d'un hypothétique échange contre des Farcs.


PETITION POUR LA LIBERTE DES OTAGES
Monsieur le Président de la République Française, Mesdames et Messieurs les députés européens, nous vous demandons de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour favoriser la mise en place d’accords humanitaires en Colombie, seule issue envisageable pour la libération des otages.
Nous remettons notre espoir entre vos mains.

**************************************************

Proclamation de Yolanda Pulecio, mère d’Ingrid Betancourt
Le 23 février 2006, Ingrid Betancourt était privée de liberté depuis 4 ans, c’est à dire 1 460 jours, 35 040 heures ou encore 2 088 000 minutes, sans pouvoir agir pour son propre compte ni prendre ses propres décisions. Sa tragédie est à l’image de ce que vivent plus de 3000 séquestrés en Colombie.
Y avez-vous songé plus d’une minute ?
Ingrid incarne une femme qui s’affronte avec détermination et grandeur aux maux de la société colombienne. Sa lutte contre la corruption et pour la transparence des services publiques a mis plusieurs fois sa vie en péril ; son engagement permanent l’a poussée à être candidate à la Présidence de la République. Son enlèvement, le 23 février 2003, s’est produit au beau milieu de la campagne présidentielle, alors qu’elle se rendait auprès de ses partisans à San Vicente du Caguan en zone démilitarisée, peu de temps après la rupture de dialogue entre le gouvernement et les FARC.
La Vie sans Liberté est une vie sans dignité. La séquestration crée des lésions profondes dans la vie et la dignité des personnes. Aucune cause ne la justifie ; il est absurde d’invoquer un révolution supposée rendre sa dignité à un peuple, si elle s’appuie sur l’enlèvement de milliers de personnes. Lorsqu’ils ont enlevé Ingrid ils ont écourté sa campagne politique, ils lui ont enlevé sa liberté et, avec elle, sa dignité de vie. Aujourd’hui, Ingrid est devenue le symbole de la lutte pour la liberté de milliers de personnes en Colombie et à travers le monde.
Le supplice de la séquestration est une douloureuse expression de la dégradation de la guerre.Seul un accord érigeant les limites humanitaires au conflit armé que connaît la Colombie depuis 40 ans pourra mettre fin à ces séquestrations. Des milliers de personnes ont été aussi victimes d’autres violences : disparitions forcées, déplacements, perte d’êtres chers ou pire, perte de la vie.
Tout acte de violence commis par un acteur armé contre une population civile désarmée est inacceptable et condamnable quelles que soient ces pratiques arbitraires, et quels que soient les auteurs.
Au milieu du conflit armé en Colombie, il existe des enlèvements crapuleux et des enlèvements politiques comme ceux d’Ingrid, de soldats, de parlementaires et de gouverneurs. Les séquestrations politiques sont les plus longues ; certains soldats et policiers connaissent ces conditions infâmantes depuis plus de 8 années. Le Gouvernement a le devoir de chercher une solution urgente à cette situation.
A l’heure actuelle aucune des deux parties ne souhaitent la libération des otages. Ni la guérilla qui les considèrent comme butin de guerre, ni le gouvernement qui juge toute négociation comme étant un acte de faiblesse. Rendre la liberté et la vie à ces personnes est la meilleure manière de démontrer la solidité des institutions colombiennes. Il est urgent qu’un accord humanitaire mette définitivement fin à cette pratique inhumaine de la séquestration.
Nous conjurons le Gouvernement Colombien de ne pas tenter de sauvetage « à feu et à sang » ; les séquestrés ont droit à la vie et la vie est le premier droit de toute nation.
Il est besoin de volonté et décision politique pour trouver une solution qui ne s’applique pas au détriment de l’Etat et des institutions ; plusieurs expériences dans le monde l’ont ainsi démontré.

Parce que “la Vie n’est pas une force pour la violence, mais pour la Liberté” Hannah Arendt

19 février 2006

Un forum consacré à la jeunesse

Hier, tout près du stade de France, nous avions notre 1er atelier démocratique Rénover, maintenant. Le thème choisi: "avoir 30 ans".

Concacrer une journée entière à une génération, celle qui travaille -ou aimerait travailler-, celle qui construit sa vie de famille, celle qui agit dans la société nous a donné des échanges fructueux et enrichissants; y consacrer notre réflexion est essentiel pour comprendre la société dans laquelle on vit et celle que l'on veut pour demain. Il n’y a pas d’enjeu plus important aujourd’hui car cette génération est l’avenir de notre pays. Et ne pas répondre à ses aspirations ou sa désespérance, c’est envoyer notre pays tout entier dans le mur.

L'amphithéâtre circulaire avec plusieurs centaines de participants donnait à ces tables rondes une vision pleinement citoyenne, chacun de toute part pouvant prendre part au débat, même cet agent de la SNCF qui prit la parole avec fougue et enthousiasme! Des représentants du monde associatif, notamment ceux de Génération Précaire ont largement pris part au débat.


Les tables rondes, 3 en tout, ont eu comme objectif de dresser un débat: comment vit cette génération? quelles sont ses attentes? quels sont ses objectifs de vie? Les interventions dans la salle, la synthèse de T.Mandon puis le discours d'A.Montebourg ont permis de tracer la route: faire que la précarité ne soit plus une fatalité; faire que l'action politique reprenne tout son sens pour que chacun retrouve sa place dans la société; combattre cette société qui aujourd'hui ne sait plus offrir une vie décente à chacun; faire rimer avenir avec espérance.


Merci à Valérie Rabault, notre responsable Argumentaires-Rispostes pour ses photos. Rénover maintenant, c'est aussi une équipe... Nous voici à l'espace adhésion avec Mickaël Moglia, notre secrétaire général et Françoise Mesnard, notre Vice-Présidente, qui en profitait pour inscrire déjà les participants à Fouras cet été!

16 février 2006

Des excuses inexcusables

Nouveau dérapage verbal d'un élu qui s'est accompagné quelques heures après de ses excuses, faut-il s'en satisfaire et se taire? Ma réponse est non. Cet élu n'est pas n'importe qui: Georges Freche préside une grande région française, sa couleur politique est la même que la mienne; pourtant, je ne me reconnais en rien dans ses propos absurdes et humiliants à l'égard de la communauté harki, bien loin de ceux qui sont inscrits dans les valeurs que nous portons d'humanisme et de respect de l'autre.

Décidément, non, je ne me reconnais pas dans ses propos. Non, je n'accepte pas qu'on lui demande juste des explications alors qu'il a entâché en quelques mots les convictions que nous défendons au quotidien dans notre engagement.

Le fait d'être un Président de Région, à la tête d'une grosse fédération socialiste invite t'il d'être à l'abri de toute exclusion?

Face à la politique d'exclusion pronée par la Droite , le PS a déposé une motion de censure contre le gouvernement.

Face à des propos infâmes, c'est la même motion de censure qui doit condamner une telle attitude. Et rien d'autre.

15 février 2006

Une conférence citoyenne

Débat mobilisateur et passionnant lundi soir à Vendôme pour une conférence que j'animais dans le cadre de l'association Rénover, maintenant que je préside sur le 41.
Le sujet qui a réunit une centaine de personnes avait comme fil rouge de partir de la corruption, de toutes ces affaires passées ou encore présentes qui ont contribué à ternir l'image de la politique pour aboutir à une réforme institutionnelle profonde. Parce que des institutions peuvent découler des pratiques.

Débat qui a porté sur les pratiques politiques, le fonctionnement des institutions pour aboutir à des pistes de réflexion comme la définition d'un véritable statut de l'élu, permettant d'éviter le cumul des mandats dans le temps comme dans les fonctions, la réforme des institutions permettant d'instituer de véritables contre-pouvoir salvateurs pour notre démocratie soulignés par la C6R41 et Jean-François MORTELETTE.

Le fonctionnement de la justice a été longuement évoqué par Eric HALPHEN, ancien Juge, alors que la France est traversée par le scandale d'Outreau qui a jeté en prison des innocents, brisant leurs vies; au même moment, les tenants des affaires des HLM de la Ville de Paris n'étaient pas sur les bancs du tribunal alors que le procès vient de vivre un nouvel épisode. L'idée d'une justice à 2 vitesses, où les juges n'ont pas de réelle indépendance, ni de réels moyens a suscitée de nombreuses réactions dans la salle.

Autre élément perceptible dans le débat sur une réforme institutionnelle, il concerne les règles en matière de l'exercice du droit syndical indispensable à toute réforme. Nous avions comme invité surprise Jean-Luc TOULY, auteur de L'or des multinationales, sorti en janvier 2006. Lui-même salarié chez Vivendi, délégué CGT, il a osé dénoncé les pratiques à la dérive de cette société, lui valant depuis procès et pressions énormes.

Séverine TESSIER
a illustré longuement son propos sur le fonctionnement de la Polynésie sous l'ère Flosse, sujet sur lequel elle a également écrit un livre.




Un débat passionné et passionnant, malgré une programmation hasardeuse au milieu des vacances scolaires, qui réunit 100 personnes, un pari réussi de débattre politique, au sens noble du terme: remettre la parole à nos concitoyens, redonner du sens à l'engagement politique, permettre un débat constructif et ouvert, voilà les maitres mots de cette réunion. Et je pense que nous y sommes parvenus...

12 février 2006

Les dernières décisions du Conseil Régional

Tous les mois la commission permanente du Conseil Régional se réunit autour du Président Michel SAPIN. Voici un résumé des principales décisions prises lors de la réunion qui s'est tenue en janvier.

Une mesure attendue, annoncée dans notre programme électoral, c'est la possibilité pour les demandeurs d'emplois de voyager gratuitement dans la Région Centre grâce au "chéquier régional vers l'emploi" pour se rendre à un entretien d'embauche. L'objectif est bien de favoriser la mobilité sur le territoire et de faire en sorte que l'absence fréquente de moyens de transports personnels ne soit pas un frein pour les chômeurs pour rechercher un emploi.

La politique culturelle de la Région Centre évolue et pour la première fois un festival régional voit le jour. Intitulé "Excentrique", il aura lieu dans plusieurs endroits de la région, Chateauroux, Chaumont sur Loire, Chartres et une partie sera itinérante. Programmation prévue en juin 2006 pour un festival pluridisciplinaire alliant littérature, cinéma, arts plastiques...

A noter enfin, la possibilité de lire en ligne sur le site Internet de la Région Centre la dernière édition d'Actus Centre, consacrée ce mois-ci à l'expression des différents groupes politiques.

11 février 2006

Changer la Politique, changer la République

Nos institutions sont à bout de souffle. Dans tous les partis politiques, le souhait d’une rénovation des institutions est désormais acquis et sera au cœur des projets présentés par les différents candidats lors des prochaines échéances de 2007. Le constat tendant à démontrer que nos institutions manquent de représentativité, que le Parlement ne dispose pas de tous les pouvoirs qui lui reviennent alors qu’il est le représentant du Peuple est partagé. Pire, la défiance s’est installée entre les français et ceux qui les représentent, alimentée par des affaires de corruption contre lesquelles nos institutions actuelles ont échoué.

Pourtant de ce constat, les solutions avancées divergent : d’un dépoussiérage des institutions de la 5e république à l’avènement d’une 6eme république, c’est tout le système politique et judiciaire qui est au cœur du débat. Pouvoir partagé, régulé, représentatif, la réforme à venir doit réconcilier les français avec leur système politique, et faire correspondre davantage les choix politiques et la classe dirigeante aux aspirations de notre pays.

Il demeure donc des questions auxquelles nos concitoyens doivent nous aider à répondre pour faire que le rendez-vous de 2007 leur apporte les avancées nécessaires
Alors, lundi 13 février, nous avons souhaité inscrire ce débat à Vendôme en invitant deux associations qui travaillent activement avec Rénover, maintenant sur le plan national, Anticor et la C6R.

A travers des témoignages de ceux qui sont au coeur de la lutte contre toute forme de corruption et des moyens judiciaires à mettre en œuvre pour une justice égale pour tous, au projet d’une 6e République, j'animerai cette conférence aux côtés de:

Eric HALPHEN
, Juge d’instruction pendant dix-huit ans, il a été chargé notamment de l’affaire des HLM de la Ville de Paris en 1994. Il a quitté la magistrature en 2002 après avoir été dessaisi du dossier où il menait une procédure pour mettre en examen le Président de la République.

Il est Président du comité de parrainage de l’association des élus républicains contre la corruption, ANTICOR.


Séverine TESSIER
, qui est Conseillère municipale de Clichy(92). Assistante parlementaire du député de la Nièvre Christian Paul, elle est l’auteur de "Polynésie, les copains d’abord. L’autre système Chirac" paru en 2005.
Elle est la Présidente d’Anticor, l’association regroupant des élus de toutes tendances politiques décidés à combattre la corruption et à réhabiliter la politique.

Anticor est dotée d’un comité de parrainage présidé par Eric Halphen et comprend des personnalités et associations (Association pour le Contrat mondial de l’eau, le club éthique et Politique, les auteurs du casier judiciaire de la République, Tristan Mendès France et des journalistes …). C’est un réseau d’échange d’information et de soutien aux initiatives éthiques. L'association possède également une revue : la revue d’Anticor.

Jean-François MORTELETTE
, qui est Avocat au barreau de Blois. Bâtonnier depuis 2005. Il est le président de la représentation départementale de l’association C6R. La C6R est une machine à transformer la République, en proposant des réformes à la classe politique pour la mise en œuvre d’une sixième république.

Rendez-vous Lundi 13 février à 20 heures au Centre Culturel de Vendôme, avenue Georges Clémenceau pour cette conférence-débat que j'animerai.

09 février 2006

Un forum des métiers placé sous le signe du combat contre le CPE

Un forum des métiers, c'est une journée de mobilisation de tous les professionnels de l'éducation pour promouvoir la qualification professionnelle et les formations diplômantes dans notre région à nos jeunes collégiens.

Aujourd'hui, dans le vendômois, s'est tenu le forum des Métiers à l'espace culturel de Lunay. La visite des nombreux stands a montré combien notre territoire était riche en formation diverses; tous les métiers y étaient représentés: médico-social, métiers du bâtiment, de la restauration, les services aux personnes, la plasturgie ou bien le monde agricole et horticole... Quant aux jeunes, ils papillonnaient de stand en stand prenant des notes, posant des questions: cette journée leur était utile, et ils prenaient en main leur avenir. Ils étaient plus de 1200 aujourd'hui.

Une journée placée sous le signe de l'avenir, mais avec l'ombre du CPE, les interventions des différents élus ont pris un sens bien différent. Comment promouvoir la qualification et l'espérance quand le destin qui se dessinne est placé sous le signe de la précarité et du travail jetable? Comment valoriser le monde du travail quans celui-ci considère le jeune comme une denrée à prendre ou à jeter durant 2 années, sans préavis, ni raison valable? Alors, que ce soit le maire de Lunay, Sébastien Miralves, le maire de Vendôme, Daniel Chanet ou moi-même, c'est une condamnation sans appel que nous avons apporté à ce contexte bien paradoxal d'une valorisation de l'avenir mise à mal par la droite au pouvoir.


Ci-dessous texte de mon intervention:
La visite des stands vient de nous montrer une fois encore combien l’enjeu de la formation de nos jeunes, l’accès à des formations diplômantes, l’ouverture vers des nouvelles vocations est essentiel pour construire la société de demain.

Cette journée s’adresse aux jeunes de notre région. Elle leur permet de découvrir la richesse de nos formations, leur diversité, l’ampleur des débouchés. La présence des nombreux établissements de formation en est l’illustration.

Cette journée est primordiale pour offrir à nos jeunes des opportunités de trouver des formations adaptées à leurs projets, leur niveau scolaire, leurs choix professionnels.
L’information et l’orientation des jeunes est un élément déterminant dans leur l’insertion professionnelle. Une telle manifestation doit leur permettre d’associer la recherche d’une formation à la connaissance des métiers et de leurs évolutions et les mobiliser sur des parcours de formations qualifiantes.

Cette journée permet aussi de mettre en valeur les besoins en recrutement des différents secteurs professionnels. Et parler de besoin en recrutement n’est pas sans lien avec l’actualité qui évoque tant le taux de chômage élevé et dramatique chez les jeunes. Les statistiques démontrent que bien trop de jeunes sortent du système scolaire sans aucune qualification, diplôme, ni projet professionnel ; Ce sont eux les premiers touchés par le fléau du chômage. Les statistiques parlent, mais c’est bien des jeunes dont il est question : des jeunes qui aspirent pourtant à s’insérer dans la vie active, y donner un sens, pouvoir bénéficier d’un logement correct, d’un emploi de qualité et durable, ou bien fonder une famille. Une société où la jeunesse est en échec, sans débouché professionnel, est une société qui se perd.
La jeunesse doit pouvoir croire en son avenir, notre présence à tous aujourd’hui est de leur montrer le chemin à suivre, les parcours à entreprendre pour que cet avenir s’éclaircisse.

Cependant, le contexte économique actuel, face à cette montée inexorable du chômage chez les jeunes et des réponses politiques visant à les précariser un peu plus, ce que fait le CPE qui signe l’arrêt de mort du CDI, n’est pas la réponse que nos jeunes attendent. Ce propos peut paraître pessimiste, alors que nous sommes présents pour promouvoir l’avenir, mais malheureusement parfois l’actualité nous rattrape et quand elle dérape, il est aussi nécessaire de condamner ce qui porte le sceau du recul.
Une chose est sûre : la qualification et la formation restent les remparts contre toute forme d’exclusion. Notre région est déficitaire par rapport à la moyenne nationale en niveau de qualification. Les chiffres du chômage montrent aussi que le taux de chômage des jeunes y est plus élevé que la moyenne nationale. Nous avons là la preuve du défi majeur que nous devons collectivement relever, augmenter le niveau de qualification de nos jeunes, permettre la juste adaptation entre les formations et les débouchés professionnels. C’est tout l’enjeu aussi de la formation tout au long de la vie vers lequel nous devons aussi orienter nos réflexions. Promouvoir une école de la 2e chance est essentiel si nous ne voulons laisser personne sur le bord de la route.

L’an dernier, cette manifestation avait connu les aléas climatiques, nous valant quelques frayeurs puis un report, relevé tel un défi bien lourd pour les organisateurs. Cette année, le soleil est au rendez-vous. Votre présence bien nombreuse est à féliciter, car elle démontre l’importance que cette journée revêt pour la promotion des formations et le renforcement de l’information que nos jeunes ont besoin nécessairement pour avancer sur leurs choix en formation. Au nom du Conseil Régional et de Michel SAPIN, Président que je représente, permettez moi de vous remercier, et tout particulièrement les organisateurs, Alfred Pielot et Patrick Chene pour la coordination de ce projet.

08 février 2006

Netizen


Tout frais sorti dans la presse, NETIZEN est le nouveau mensuel consacré exclusivement aux blogs. Contenu original, découvertes de sites à visiter, dossiers thématiques, le 1er numéro est consacré aux blogs et politique... vaste sujet!

Et j'ai eu le plaisir de découvrir qu'un article était consacré à mon blog. Alors, merci à eux.. et merci à vous qui êtes toujours aussi nombreux à venir sur ce site. Vous n'y laissez pas souvent de message, mais vos visites fréquentes me montrent que cette aventure en ligne démarrée à la fin de l'été a eu son utilité. Alors, la suite? Rendez-vous sur ce blog pour d'autres billets évidemment!



Pour info, les questions posées:
1: quelles sont les raisons qui vous ont poussé à ouvrir un blog?
2: quels sont les enseignements que vous retirez jusqu'à présent?
3: A votre sens et d'une façon générale, les blogs peuvent-ils jouer un rôle dans la campagne de 2007?

06 février 2006

Vendôme: contrat avec la Région Centre signé!

Signature ce soir dans les salons du Minotaure du "contrat ville moyenne" de Vendôme avec le conseil régional, en présence de Dominique Roullet, vice président. Moment important pour ce dossier qui arrive avec cette signature à son lancement officiel, moment important aussi pour tous les vendômois qui verront bientot ces réalisations se mettre en oeuvre dans notre ville.

Et cette signature, derrière ce terme complexe de "contrat ville moyenne", c'est un engagement sur quelques années de réaliser des projets avec l'aide de la région pour un montant de 1 080 000 euros utiles pour notre ville:
- aide au logement social
- dévelloppement d'un équipement culturel nouveau pour la diffusion des musiques actuelles
- aménagement d'espaces publics dans le quartier de la cité Rabelais et des Rottes ou bien dans le quartier des Aigremonts

Quatre années pour mettre en route ces projets; quatre années de soutien à l'équipe municipale fortement mobilisée ce soir au Minotaure aux côtés de son Maire Daniel Chanet pour cette étape importante dans l'aboutissement de ses projets.

03 février 2006

Rénover, maintenant: 1ers ateliers de la rénovation

Lorsqu'au mois de décembre, nous avons décidé de lancer la nouvelle aventure Rénover, maintenant, nous savions que la tâche qui nous attendait était lourde: reconstruire, rassembler et relancer la réflexion, dans un contexte post congrès bien difficile.

Et puis très vite, Rénover, maintenant a pris forme: une association, création de statuts nationaux et départementaux, une équipe nationale structurée en pôle d'activités et de compétences. Ce fut aussi la mise en place de coordinations régionales bien utiles pour structurer les associations et venir en aide là où le besoin s'en faisait sentir. Mi décembre, Arnaud Montebourg me proposa cette mission dans la région Centre. Dès lors, ce fut des contacts nourris avec les correspondants départementaux, des heures au téléphone, des mails utiles pour diffuser les informations en tout genre, des déplacements aussi.

L'étape suivante, janvier, la création des associations départementales: le Loir-et-Cher d'abord, le 13 janvier; lundi dernier, à Tours, présente à l'assemblée générale de création de Rénover, maintenant 37 en compagnie d'une soixantaine de personnes et un vote à l'unanimité pour créer cette association locale. Statuts adoptés, l'équipe réunie autour de Nicolas Gautreau, conseiller général, fut désignée et l'assemblée générale levée. Autres événements à venir, le Loiret, ce sera vendredi 10 février à Orléans et le lendemain en Eure et Loir. Des kilomètres à parcourir mais pour la bonne cause, comme pour l'Indre et le Cher où la création est en cours.

Enfin, vient maintenant le temps du travail, de la réflexion collective à l'aboutissement du projet. C'est notre tâche qui commencera dès la mi février.
Dans le Loir-et-Cher, 1er atelier de travail sur le thème de la rénovation institionnelle et judiciaire en présence d'un grand témoin, Eric HALPHEN. Ancien Juge, il a quitté la magistrature pour se consacrer au combat pour cette rénovation, lui qui a été au coeur des enquêtes judiciaires qui ont touché le chef de l'Etat sans jamais l'atteindre dans l'affaire des HLM de la ville de Paris. Justice contre politique, ou bien les limites d'un système qui se doit d'afficher l'indépendance de la justice mais qui ne s'en donne pas les moyens. Cette conférence-débat se fera en collaboration avec la C6R et Anticor, 2 associations où je suis adhérente. Les réunir le 13 février à Vendôme, à 20h au centre culturel est un rendez-vous utile à ce combat pour cette réforme institutionnelle qui doit incontestablement être inscrite dans notre projet pour 2007; reste à en écrire le contenu; le débat du 13 y sera consacré.

Le 18 février, autre grand rendez-vous auquel on travaille en direction nationale où je me rends tous les mardi soir à Paris. Cette journée sera consacrée à la jeunesse; celle qui travaille ou aimerait travailler; celle qui espère; celle qui crée; celle qui souffre de tant de précarité; celle qui voudrait tant lutter contre toutes les formes d'entraves qui lui bloquent son espérance.

Rénover, maintenant, quelques semaines seulement après son lancement, a bel et bien pris son envol; finalement, c'est comme si rien ne s'était jamais arrêté; même au Mans.