Communiqué de presse adressé à la NR et Plus Fm
Jeudi,
les enseignants, à l'appel des principaux syndicats, se mobiliseront, une fois encore, contre la suppression de 13.500 postes dont 6.000 dans le primaire. Des chiffres banalisés dans le discours politique mais qui représentent une augmentation significative des effectifs par classe et une diminution si ce n'est une disparition de la scolarisation des enfants de moins de trois ans.
les enseignants, à l'appel des principaux syndicats, se mobiliseront, une fois encore, contre la suppression de 13.500 postes dont 6.000 dans le primaire. Des chiffres banalisés dans le discours politique mais qui représentent une augmentation significative des effectifs par classe et une diminution si ce n'est une disparition de la scolarisation des enfants de moins de trois ans.
Des enseignants qui se mobilisent aussi pour sauver les réseaux d'aide (RASED) constitués de psychologues et d'enseignants spécialisés qui accompagnent des élèves en grande difficulté.
Les enseignants ne se battent pas pour conserver des privilèges ou leur pouvoir d'achat mais pour défendre la qualité de l'enseignement public et par là même, nos enfants.
En plus de leur implication personnelle, cette défense de nos intérêts leur coûte une journée de salaire. Comment ne pas soutenir une telle démarche, comment ne pas se joindre à eux et ne pas peser de tout notre poids, comme élus, comme parents, comme citoyens afin qu'ils soient enfin entendus ?
J'appelle les parents des établissements en grève à la solidarité de garde familiale mais, plus largement, j'appelle tous les parents à manifester leur soutien par un message ou, s'ils le peuvent, en n'envoyant pas leur enfant à l'école même si leur enseignant n'est pas gréviste.
C'est par une mobilisation massive, au delà du cercle de l'Education Nationale, que l'appel pourra être entendu.
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