03 février 2008

Vendôme a désormais son timbre

Affluence record hier à la Chapelle Saint-Jacques pour le lancement du premier timbre à l'effigie de Vendôme. Il a vu le jour à l'imprimerie du timbre poste à Périgueux le 23 novembre dernier et a été édité à plusieurs millions d'exemplaires.

Ce timbre est l'oeuvre de l'artiste Yves Beaujard, graveur originaire de Saint-Aignan. Il a été réalisé en "taille douce" et appartient à la famille des "beaux timbres" très prisé semble t'il des collectionneurs. A noter qu'Yves Beaujard est également l'auteur de la nouvelle marianne.

Voir les autre photos du lancement officiel du Timbre de Vendôme

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Un timbre à 0,00 euros (voir la photo), ça sert à écrire à qui?

BA a dit…

Chere Maryvonne

ce timbre est à 0,54 euros, il peut donc servir à vos envois! Je n'ai trouvé que ce modele pour illustrer mon blog, on ne trouve pas toujours tout sur internet...

Cordialement
B.ARRUGA

Anonyme a dit…

Chère Madame Arruga,

Merci pour votre réponse, toujours aussi rapide et gentille. Vous me rassurez.

Je vous souhaite plein de bonnes choses pour ces élections: vous êtes la meilleure, vous allez gagner!

Bonne journée.

Maryvonne.

Pierre Pilard a dit…

« En votant pour un projet municipal, chacun devra se demander quel est le projet communautaire qui l’accompagne » : on ne peut qu’être d’accord avec cette affirmation de Daniel Chanet, sur son site de campagne, en date du 1er février. En effet, l’évolution des modes de vie, des modes d’échange économique, impose heureusement une réflexion qui dépasse les limites administratives de la commune.
Mais une gestion responsable des enjeux interdit d’opposer, autour de Vendôme, les zones rurales et les zones urbaines, ou telle commune à telle autre ; il ne s’agit pas, comme le laisse entendre D. Chanet, de faire payer les uns pour les équipements des autres : il convient de bâtir ensemble ce qui nous renforce tous.
Le maire, qui préside la Communauté du Pays de Vendôme (CPV), aimerait faire croire que la discorde qui existe avec la Communauté du Vendômois Rural (CVR) n’est pas une question de personnes. La manière dont il met en cause le président de la CVR permet d’en douter : il le présente comme « cornaqué par Pascal Brindeau et Maurice Leroy pour des motifs qui ne sont pas purement d’intérêt général », comme « lorgnant sur le porte-monnaie de son voisin », comme tramant « de petits accommodements ou de petits calculs dans le dos des habitants », comme animé d’une « vision étriquée ». Quelles que soient les divergences de vue qui peuvent exister entre des personnes, en venir à ces mots condamne toute avancée.
Pour négocier, on doit respecter ses partenaires, et se fonder sur ce qui rassemble, plutôt que sur ce qui divise. Fixer un calendrier de travail, avec un horizon de cinq à dix ans, peut aussi contribuer à impulser une démarche collaborative. Retroussons-nous les manches, ensemble, pour parvenir autour de 2015 à un objectif commun.
Sur quoi doit porter la négociation ? D. Chanet refuse de « troquer des compétences contre des conseillers communautaires ». L’argument est caricatural, et ne convainc pas ; pour un tel projet, posons tous les éléments sur la table, sans fausse pudeur, sans démagogie :
- quelles seront les compétences déléguées à la future communauté ? Harmoniser les compétences de la CVR et de la CPV ne semble pas insurmontable ; les lignes à suivre sont celle du vivre ensemble, d’un projet de développement dynamique pour l’économie et le territoire, respectueux des personnes et du cadre de vie. Mutualiser les ressources permet un investissement plus efficace et moins coûteux, et rationaliser les projets au plan du territoire évite les concurrences stériles et favorise les synergies.
- quel financement pour ces compétences ? Comment harmoniser les fiscalités ? Quelles seront les contributions, en termes de finances, de locaux, de terrains ou de personnels, des différentes communes ? Il s’agit d’instaurer un équilibre, dans la logique du gagnant-gagnant : une contribution doit pouvoir être mise en lien avec un avantage direct ou indirect pour la population.
- quelle sera la règle de représentation des communes au sein de l’assemblée communautaire ? Il paraît cohérent que la représentativité se fonde sur des données démographiques et économiques, et qu’elle puisse évoluer. Mais rien n’impose que le maire de Vendôme préside la future communauté.
Enfin, reste une donnée importante, celle de l’étendue de la future communauté. Actuellement, la CVR rassemble sept communes non contiguës (environ 5000 habitants), et la CPV en regroupe 11, non contiguës également (environ 28000 habitants). Si l’on regroupe la CVR et la CPV, on obtient un ensemble cohérent, au sein duquel Villiers-sur-Loir, membre ni de la CVR ni de la CPV, constitue une enclave. Il faudra essayer d’intégrer cette commune, qui a toute sa place dans la future communauté. L’ensemble ainsi posé rassemblerait 19 communes. Éventuellement, on pourrait se fonder sur les travaux menés depuis 2000 dans le cadre du Schéma de cohérence territoriale (Scot), qui a permis aux uns et aux autres de se connaître et de construire un projet commun, adopté en 2007 ; les communes qui participent au Scot sont les 19 précitées, plus trois, à l’est : Rocé, Faye et Villetrun. Impliquer les unes et les autres dans le projet de future communauté n’appartient pas qu’à Vendôme : le temps des féodalités est révolu. Mais disons qu’un territoire de cette ampleur paraît cohérent.
Aller au-delà serait possible, mais sûrement pas jusqu’à s’étendre à tout l’arrondissement de Vendôme : celui-ci regroupe 107 communes, 9 cantons, et l’on risque une dilution et des ambitions divergentes. Instaurer une collaboration au sein de cet arrondissement est nécessaire ; mais elle peut et doit, pour être sérieuse et constituer une réelle action publique, prendre d’autres formes qu’une communauté de communes.
Le débat reste ouvert.

BA a dit…

Cher Pierre

Merci pour cette contribution à la fois dense et utile pour poser des questions pertinentes sur le devenir de l'intercommunalité en vendômois.

A l'évidence, ce sujet sera au coeur des débats entre les 2 principales têtes de listes, un sujet de clivage au demeurant persistant à en lire la recherche "héroique" de Christophe Marion ce jour.

Vous posez les bonnes questions en terme de méthode, de calendrier, d'objectifs partagés en terme de compétences prévalant pour le rassemblement vers un territoire plus large et sur la notion de représentativité.

Sur ce dernier point, je considère que le mode de fonctionnement d'une communauté de communes à une autre ne devrait pas différer. Charge à nos législateurs de faire évoluer le système qui aujourd'hui est insatisfaisant et crée des tensions qui ne devraient pas exister. Ici en Vendômois, c'est la part de représentants issus de la ville centre qui est "critiquée", pas si loin à Blois au sein d'Agglopolys, c'est l'absence d'élus de l'opposition qui pose question.

A quelques jours du scrutin, je souhaite avec interet que ce débat ait lieu entre les protagonistes permettant à chacun d'exprimer ses orientations.
Gageons aussi que ce débat permettra aux citoyens vendômois de comprendre mieux les enjeux de l'intercommunalité, un échelon du territoire méconnu, pourtant incontournable au regard des compétences qui lui sont dévolues.

Bien cordialement
B.ARRUGA

Pierre Pilard a dit…

Chère Béatrice,

Merci d'avoir publié et pris en compte le texte que je vous ai adressé aujourd'hui.

Permettez-moi de vous assurer que le sujet de l'intercommunalité entrera dans le débat.

Il y est déjà entré; pour être honnête avec vous, je soutiens activement la liste "Vendôme, vive et moderne", présentée par le Mouvement Démocrate (MoDem).

La contribution que j'ai présentée aujourd'hui témoigne de notre volonté de faire avancer les choses dans le domaine des communautés de communes.

Que ces engagements différents n'ôtent rien à la cordialité de nos échanges!

Bien à vous.

Pierre Pilard.

Anonyme a dit…

Le timbre à 0,54 € ne sera plus valable début mars, car les tarifs de la poste vont changer.

Celui de Vendôme va être obsolète 1 mois après sa parution.

Dommage.