17 novembre 2008

De retour du congrès

Finalement, j'aurais surement été mieux à Boursay samedi qu'à Reims! la NR d'aujourd'hui a raison et j'apprécie cette pensée qu'il y a eu à mon égard en mon absence...

Il est vrai que ce congrès fut difficile, éprouvant, mais pouvait-il en être autrement dès lors que d'aussi nombreuses motions étaient en lice aboutissant à un résultat morcelé?

Pourtant, face à la crise financière et aux lourdes difficultés que rencontrent nos concitoyens, il aurait été plus consistant pour que le PS offre un autre visage, faisant de sa diversité une richesse et, du rassemblement, une ambition et une exigence.

Ces 3 journées furent intenses, avec ce sentiment dès vendredi que l'unité ne se ferait pas aisément. D'ailleurs, avouons le, même avant le congrès, nous savions que la recherche d'un rassemblement n'était pas partagée. Il est de coutume, de tradition, certains diront "statutaire" que la motion arrivée en tête par le choix des militants, propose, fasse un pas vers les autres. Toutes les initiatives qui ont été prises par Ségolène Royal ont été vaines, avant et pendant le congrès. Pour rassembler, il faut savoir tendre une main, et, avoir envie de la recevoir.

Il revient désormais aux militants de choisir leur candidat pour diriger demain le PS. Le congrès de Reims a montré qu'une page se tourne, les militants refusent la personnification du débat et souhaitent le renouvellement profond du Parti, la fin des vieilles méthodes, de l'opacité des tractations, du centralisme de la direction. C'est cette liberté de choix qui doit prévaloir, bien loin des additions de motions qui sont forcément fictives.

C'est surtout un autre visage du PS qu'il faut donner jeudi soir. Aujourd'hui c'est la droite qui ricane de nos divisions et c'est le Modem qui s'est offerte une belle page de publicité. Il faut dès jeudi, et sans second tour, se donner les moyens d'avancer et de reconstruire.
Allez, de l'avant et, au boulot comme le 6 novembre dernier!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Hier je disais
"""Dimanche... 10 h 30...
Je n'ose plus allumer la radio ni regarder la TV..."""
et je parlais de la mauvaise foi de ceux qui pourtant, à leurs postes respectifs, devraient montrer l'exemple de l'esprit démocratique...
J'ai encore osé... aujourd'hui, vers midi 15...
Vous connaissez la suite...

Bertrand, un peu plus tard, des auditeurs qui avaient voté pour ta motion, t'ont blâmé et ont signifié leur propre écoeurement.
Oui, jeudi soir... sifflons la fin de la récré... en votant Ségolène et ses représentants locaux.
Les Français n'ont plus le temps d'attendre.

Raymond (de Chaumont)

Anonyme a dit…

Il ne faut pas vous inquiéter comme çà.
Jeudi prochain, votre candidate aura la majorité absolue des suffrages et sera élue Première secrétaire nationale du PS et Sarkozy pourra dormir tranquille. A Reims, je ne l'ai pas entendu me parler d'un programme cohérent réaliste et pragmatique pour la France et les Français et au-delà pour éradiquer cette crise financière, capitaliste et industrielle qui est bien présente. Mais au contraire, dans ses propos, j'ai ressenti une profonde nombrilisation : J'ai obtenu 29% des voix des militants donc les autre doivent me suivre le petit doigt sur la couture du pantalon sans broncher et en acceptant tout ce que je dis. Elle ne m'a parlé que de son envie d'être la première socialiste et rien d'autre; c'est inquiétant.
Bien sûr, une élection présidentielle ne se gagne pas qu'avec les voix de gauche mais encore faudra-t'il qu'elle me dise qu'elle souhaite une alliance avec les Chrétiens-démocrates (pas seulement avec le Modem) et pas avec Besancenot et ses amis et le peu de communistes qui restent. Parce que la vraie France, elle est là.