Rentrée politique

Ca y est, les politiques, toutes composantes confondues, sont de retour, en tous cas sur la scène médiatique. Chacun sa fête dans son fief, ses universités d'été, ses journées de réflexion pour aborder cette rentrée après la coupure estivale.

Pour ma part, cette rentrée politique ne sera pas marquée, comme les années précédentes par ma participation à l'Université du PS à La Rochelle. J'y ferai un bref passage vendredi prochain pour son lancement mais n'y resterai pas. J'avoue que d'une part, mon emploi du temps ne me le permet pas puisque le 1er septembre est marqué à Vendôme par la Journée des Associations, rendez-vous que je ne veux pas râter.
D'autre part, cette année, après notre défaite électorale, le PS a bien du mal à se remettre en ordre de marche, je ne sais pas si cette Université sera le cadre de réflexion adapté. Peut-être faut-il du temps pour réflechir, faire tomber les barrières entre clans et se retrouver unis dans l'unique but d'offrir une alternative crédible et un projet de société prometteur dans lequel nos concitoyens espéreraient. Un récent sondage publié à cet effet montre que le chemin entre nos électeurs et notre parti semble, en terme de confiance, encore difficile. En tous cas, le défilé habituel de nos éléphants et la horde de flashs et de caméras ne me manquera certainement pas, bien au contraire!

Auparavant, je me rendrai à Fouras, l'édition 2007 (cf programme) constituant un rendez-vous assez atypique qui sera un lieu de rencontre entre grandes figures socialistes, Jean-Pierre Chevènement, Henri Weber, et quelques nouvelles graines... J'avoue être curieuse de ces journées de réflexion, quoique perplexe aussi.
Je vous rendrai compte dans quelques jours de mes impressions.

Enfin, cette rentrée est aussi dans notre région atypique depuis la démission de notre président Michel Sapin. Sa décision de démissionner de son mandat régional, intervenue à la mi-août, m'a évidemment touchée car c'est avec regret que je constate le départ d'un Président qui a fait de notre région une collectivité exemplaire dans bien de domaines: égalité des chances, environnement, transports, aménagement du territoire...
Obligé de choisir entre ses mandats dans le cadre de l'application de la loi sur le non cumul, il a fait un choix compréhensif, qui ne m'a pas étonnée quand on connait son attachement à son ancrage local dans l'Indre et sa volonté de retrouver les grands débats nationaux depuis qu'il a retrouvé son siège de député. A l'évidence, le groupe socialiste y a gagné un élément dont la compétence et la rigueur sont des qualités que chacun lui reconnait.
Nous devons dès lors continuer le travail entamé collectivement depuis 2004 et nous redonner un(e) Président(e) que nous désignerons le 7 septembre prochain. Nous nous retrouverons d'abord le 3 septembre en réunion de groupe PS-PRG pour désigner notre candidat, car à ce jour, 2 de mes collègues ont souhaité faire part de leur candidature: François Bonneau et Marie-Madeleine Mialot.
Mais ne cherchez pas sur ce billet toute trace du choix que j'ai fait! Je considère en effet que nous sommes dans un débat interne, qui ne doit pas être surexposé, notamment dans les médias ou sur nos blogs. C'est surement une leçon que je retiens des présidentielles et de nos primaires internes pour départager les candidats: à force de creuser les différences, c'est l'ensemble que l'on pourrait affaiblir.