Ce soir se tenait à Vendôme la réunion publique du PS dans le cadre de la campagne des Européennes en présence de Catherine Guy-Quint, députée sortante venue soutenir la liste de notre région.
Personne ne peut nier que cette campagne peine à démarrer et prendre place dans nos territoires comme dans les esprits.
Malgré ce contexte difficile et devant une salle acquise faite de militants et sympathisants, Catherine Guy-Quint a donné une nouvelle fois sa passion européenne et fait partager toute sa connaissance de cet échelon hautement stratégique tant les domaines de compétence sur lesquels l'Europe intervient sont nombreux. Elle a fait le choix de ne pas se représenter à cette élection, considérant devoir tourner la page et laisser la place aux autres générations après avoir consacré de nombreuses années à ce mandat très prenant si on veut réellement s'y investir. Ce qu'elle a fait.
Son choix comme son engagement fort pendant cette campagne méritent respect. C'est la première leçon que je retiens de cette soirée.
Deuxième leçon, c'est de constater avec une certaine satisfaction et soulagement que c'est d'Europe que nous avons parlé. De sa construction, de son devenir, du programme unique porté par l'ensemble des partis socialistes européens... Un contenu bien loin de la campagne officielle actuelle qui porte un slogan assez réducteur.
On ne peut mener de campagne sur une posture unique d'opposition ou d'appel au vote sanction, qui ne constituent pas un programme en soi. C'est sur l'Europe que doivent porter les débats et non sur les questions nationales où l'action du gouvernement servirait uniquement de clivage.
Dernière leçon: face à cet enjeu passionnant que constitue cette élection, il va de soi que l'indifférence actuelle observée chez nos concitoyens me préoccupe car une forte abstention ferait le jeu des extrêmes.
Plus que jamais, en ce contexte de crise économique, nous devons parler d'Europe, d'une Europe politique et sociale plus forte, qui porte une espérance et un projet au service des citoyens.
Et à observer les mines enthousiastes des uns et des autres à l'issue de la réunion où on y parlé passionnément d'Europe, les quatre semaines restantes devront être intelligemment menées par l'ensemble des responsables politiques pour faire que ce grand rendez-vous démocratique que constitue l'élection du 7 juin prochain soit une réussite. C'est possible.
NB: je rajoute ce lien, sur les bons conseils de Michele C., vers la fondation Robert Schuman
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