Le prochain Comité Départemental de l'Education Nationale (CDEN) doit se réunir mardi prochain, le 28 février. Initialement prévu courant mars, sa date a été avancée, provoquant nombre de remous de la part des organisations syndicales et des associations de parents d'élèves, qui se plaignent, à juste titre, de manquer de temps pour travailler efficacement à la préparation d'une telle réunion qui doit adopter la carte scolaire pour les écoles primaires de notre département pour la rentrée prochaine.
A juste titre, cette date "anticipée" nous bouscule aussi nous élus, sur un sujet aussi sensible que l'éducation des enfants, le maintien d'un service public de l'éducation de qualité et une offre de scolarité équitable sur l'ensemble du territoire départemental. Je siège dans cette commission comme seule représentante du Conseil Régional.
Depuis 2 semaines, j'ai reçu un grand nombre de courriers de groupes scolaires, directeurs-directrices d'école, parents d'élèves, élus municipaux qui s'inquiètent de voir leur école fermer, une classe supprimée ou bien l'ouverture d'une autre refusée entrainant des sureffectifs incohérents avec une scolarité de qualité. Peu de temps pour moi pour répondre individuellement à ces messages mais pourtant le même constat:
- Candé sur Beuvron/Les Montils/Monthou sur Bievre demandent l'ouverture d'une classe supplémentaire, sans cela une moyenne de 28 élèves par classe dont 3 classes à double niveau!
- Josnes est dans le même cas de figure, une classe en plus est demandée, à défaut, on atteint la même moyenne de 28 enfants par classe
- Maves/La Chapelle St Martin/Mulsans/Villexanton s'opposent à la fermeture d'une classe alors que la population locale est en hausse
- Saint-Aignan sur Cher s'inquiete pour son école alors que cette commune connait un des plus forts taux de chômage du département et que les enfants connaissant de très grandes difficultés d'apprentissage y sont nombreux
Depuis 2 semaines, j'ai reçu un grand nombre de courriers de groupes scolaires, directeurs-directrices d'école, parents d'élèves, élus municipaux qui s'inquiètent de voir leur école fermer, une classe supprimée ou bien l'ouverture d'une autre refusée entrainant des sureffectifs incohérents avec une scolarité de qualité. Peu de temps pour moi pour répondre individuellement à ces messages mais pourtant le même constat:
- Candé sur Beuvron/Les Montils/Monthou sur Bievre demandent l'ouverture d'une classe supplémentaire, sans cela une moyenne de 28 élèves par classe dont 3 classes à double niveau!
- Josnes est dans le même cas de figure, une classe en plus est demandée, à défaut, on atteint la même moyenne de 28 enfants par classe
- Maves/La Chapelle St Martin/Mulsans/Villexanton s'opposent à la fermeture d'une classe alors que la population locale est en hausse
- Saint-Aignan sur Cher s'inquiete pour son école alors que cette commune connait un des plus forts taux de chômage du département et que les enfants connaissant de très grandes difficultés d'apprentissage y sont nombreux
Dans les documents envoyés par l'Inspection Académique reçus avec ma convocation, c'est aussi des classes qui ferment sur Blois, Oucques, St Amand Longpré ou Prunay-Cassereau/Authon.
A l'évidence, cette réunion s'annonce tendue tellement les décisions qui seront prises seront lourdes de conséquences. Récemment, Gilles de Robien, ministre de l'Education a fait des déclarations sur des évolutions à venir sur les programmes dans le primaire. Encore de nouvelles réformes... mais derrière le projet du ministère, il y a l'allégement des programmes, qui s'accompagne de suppressions de postes. Tout le contraire d'une école de qualité. Tout le contraire des voeux du Président de la République en ce début d'année, année 2006 qu'il a qualifiée d'"égalité des chances"!
Pour le Loir-et-Cher, réponse mardi, à moins que le quorum ne soit pas atteint, ce qui est fort possible, les organisations syndicales appelant unaninement au boycott de cette réunion en vue de l'ajourner...
1 commentaire:
que voulez vous qu'il fasse le pauvre cher homme avec une diminution du nombre global d'enseignants et l'effort sans précédent que la nation doit "consentir" à une frange des plus défavorisés
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