Le Comité Départemental de l'Education Nationale s'est tenu vendredi dernier. A cette occasion, à la quasi unanimité (1 abstention), l'ensemble des membres élus, représentants du personnel et des associations de parents d'élèves ont manifesté leur mécontentement.
Initialement prévu fin février, il a été reporté suite à un boycott à l’appel des organisations syndicales et des associations de parents d'élèves, signe évident d’un malaise et d’une inquiétude face à l’adoption de la carte scolaire de notre département prévue par le CDEN.
Elue au sein de ce comité comme représentante du Conseil Régional, j'ai été destinataire depuis quelques semaines de courriers de groupes scolaires, directeurs-directrices d'école, parents d'élèves, élus municipaux qui s'inquiètent de voir leur école fermer, une classe supprimée ou bien l'ouverture d'une autre refusée entraînant des sureffectifs incohérents avec une scolarité de qualité.
Une situation difficile qui illustre le même constat : à l'évidence, cette décision de rejet était incontournable tant les moyens attribués en terme de nombre de postes sont bien en dessous des besoins réels. Mais les situations pour Josnes, St Aignan-sur-Cher, Candé-sur-Beuvron, Les Montils, Monthou-sur-Bievre, Oucques, St Amand Longpré, Prunay-Cassereau/Authon (etc) restent pour le moment sans réponses, remises à analyse ultérieure.
Elue au sein de ce comité comme représentante du Conseil Régional, j'ai été destinataire depuis quelques semaines de courriers de groupes scolaires, directeurs-directrices d'école, parents d'élèves, élus municipaux qui s'inquiètent de voir leur école fermer, une classe supprimée ou bien l'ouverture d'une autre refusée entraînant des sureffectifs incohérents avec une scolarité de qualité.
Une situation difficile qui illustre le même constat : à l'évidence, cette décision de rejet était incontournable tant les moyens attribués en terme de nombre de postes sont bien en dessous des besoins réels. Mais les situations pour Josnes, St Aignan-sur-Cher, Candé-sur-Beuvron, Les Montils, Monthou-sur-Bievre, Oucques, St Amand Longpré, Prunay-Cassereau/Authon (etc) restent pour le moment sans réponses, remises à analyse ultérieure.
Autre enseignement des moyens attribués depuis plusieurs années par l'Etat aux écoles primaires: c'est le très net recul de l'accueil des enfants de moins de trois ans à la maternelle, une chute vertigineuse depuis 2002. La lutte contre l"échec scolaire, la remédiation sociale pour les familles en difficultés passe pourtant nécessairement par l'accueil dès le plus jeune âge des enfants au sein des structures scolaires qui favorisent l'acquisition des savoirs de base et l'intégration sociale. Le recul actuel, sur le plan national comme départemental, de l'accueil des plus petits est un des actes contre lequel il est nécessaire de protester.
Nous avons tous en mémoire le grand Débat sur l’Ecole qui n’a abouti à rien... Courant janvier, Gilles de Robien, ministre de l'Education Nationale (UDF) a fait des déclarations sur des évolutions à venir sur les programmes dans le primaire. Encore de nouvelles réformes, mais derrière ce projet du ministère, il y a l'allégement des programmes, et surtout des suppressions de postes comme c’est le cas également dans les lycées. Tout le contraire d'une école de qualité. Tout le contraire des voeux du Président de la République en ce début d'année, année 2006 qu'il avait qualifiée d'"égalité des chances"…
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