"On ne peut pas se contenter de dire : " Ne promettons rien que nous ne puissions faire. N'annonçons rien qui ne soit pas raisonnable. " Parce que le rétrécissement de nos marges de manœuvre, l'étau ultra-libéral dans lequel nous sommes pris, nous oblige justement à forger de nouveaux outils. Mes chers camarades, si nous arrivons au pouvoir, à outils constants, ce régime, l'état de l'Europe, la manière d'agir dans ce capitalisme désormais mondialisé et financier, beaucoup moins industriel, beaucoup moins national, transnational et financier, et vorace de surcroît, la gauche se condamnera à l'impuissance.
C'est la raison pour laquelle nous disons, avec une sorte de fidélité et constance, que, soit nous nous attaquons à construire ces outils, et nous aurons des chances y compris de mobiliser ceux qui nous écoutent, qui nous regardent, vers des espérances, même s'ils savent que les obstacles seront difficiles à franchir, qu'il faudra les surmonter, mais il faudra les associer dans la lutte qu'il faudra mener pour que les socialistes et sociaux-démocrates franchissent ces obstacles. Soit, on ne les crée pas, et je pense que nous nous condamnons à la sanction politique, à la submersion par une forme de populisme, quel qu'il soit d'ailleurs, et à l'impuissance politique." (Arnaud Montebourg, CN du 17 septembre 2005).
Déposée hier soir à Solférino, le texte de la motion NPS soumis au vote des adhérents du PS est désormais en ligne. Ce texte s'articule autour de trois grandes parties:
- repenser la gauche face à la mondialisation,
- rassembler les socialistes européens
- proposer un projet pour la France.
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