De mémoire de vendômois, c'était du jamais vu. Aujourd'hui, en marge de la cérémonie traditionnelle en souvenir du 61e anniversaire de l'armistice du 8 mai 1945, notre cortège fut enrichi de nombreux enfants, accompagnés de leurs enseignants mais aussi entraînés par leurs parents.

Au moment de nos allocutions, ces enfants se sont eclipsés petit à petit, devant nos propos sûrement trop bavards pour eux. Mais peu importe, pour moi, l'essentiel était ailleurs: l'impression d'une transmission, d'un relais que l'on construit tous comme un pont entre chaque génération d'un souvenir qui ne doit pas disparaitre. Celui d'un conflit planétaire où 50millions de personnes pour la plupart civiles furent les victimes des bombardements et de l'extermination. Celui de la déportation où au nom d'une idéologie empreinte de barbarie et d'ignominie des millions de personnes furent tuées parce qu'un régime les considéraient comme "différentes". Celui aussi d'un régime français qui a collaboré avec zèle à cette déportation. Celui aussi de toutes celles et tous ceux qui se sont opposés, résistant, ou protégeant les juifs de la déportation au péril de leur vie.
Ce lien aujourd'hui entre nous tous avait un sens fort, différent, les enfants ont mené avec brio cette cérémonie. Ils étaient eux aussi nos héros du jour...
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