Aujourd'hui à Vendôme, congrès départemental de l'Association des Accidentés de la vie, 200 personnes réunies pour une association qui regroupe dans notre département près de 1500 adhérents. Cette manifestation a été organisée par la section locale de la FNATH sous la houlette de Daniel MERY, engagé sans faille dans ce combat et aussi dans l'organisation de cette journée particulière. Sa démission annoncée est bien regrettable pour la section locale de Vendôme qu'il a su renforcer et faire vivre.
La FNATH œuvre, au plan national et européen à l'amélioration du sort des accidentés de la vie, victimes d'accidents du travail, de la route, de maladies professionnelles, de catastrophes naturelles ou industrielles, d'accidents médicaux ou domestiques, d'agressions ou d'actes de terrorismes, ainsi que du sort de toutes personnes handicapées, invalides ou malades et leurs ayants droit.
Les interventions dans la salle ont beaucoup porté sur les démarches à entreprendre pour la reconnaissance des maladies professionnelles, des démarches qui s'inscrivent parfois sur plusieurs années, avec la grande difficulté qu'éprouvent les familles dépourvues face à la lourdeur administrative et juridique.
Dans notre pays, il reste encore beaucoup à faire pour que l'égalité soit réelle, quelle que soit la nature du handicap, le droit à la mobilité, à une intégration professionnelle et une autonomie financière des personnes handicapées. Je pense que nous devons avoir à l’esprit que la société idéale, même si elle n’existe probablement pas, doit pourtant offrir à chacun des conditions décentes de vie, dans la dignité, dans le respect. Cela doit se traduire en actes et décisions politiques qui sont la tâche de notre représentation nationale et du gouvernement. C'est ce que j'ai dit dans mon intervention, comme la nécessité de renforcer toutes les actions de prévention, incontournables dans la lutte contre toute forme d'accident, que ce soit au travail, à la maison, sur la route.
La tâche est importante, les défis nombreux, notamment aussi avec le vieillissement de la population et la hausse annoncée du nombre de personnes âgées dépendantes, dans une société plus individualiste qu’hier.
Mais la solidarité doit nous guider, comme le respect de l’autre et surtout l’acceptation de la différence
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